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Le gouvernement veut prendre la relève des sociétés internationales pétrolières

C’est le but de la Convention des entreprises pétrolières autochtones du Gabon dont le but est de promouvoir les entreprises locales dans ce secteur.

Les membres de la Convention des entreprises pétrolières autochtones du Gabon (Cepag) se sont retrouvés le 15 mars 2024 à Libreville. C’était dans le cadre d’une importante rencontre présidée par le ministre du Pétrole, Marcel Abéké, et à laquelle ont également pris part des directeurs des sociétés pétrolières, des directeurs des banques et des acteurs du secteur pétrolier. « Nous, notre but c’est éventuellement prendre la relève des sociétés internationales lorsqu’elles jugent que les économies des projets ne sont plus garanties par la production », a déclaré Charles Tchen, président de la Cepag.

Créée dans un contexte où le gouvernement de Transition tient à l’éclosion d’opérateurs nationaux dans le secteur pétrolier qui occupe une place importante dans l’économique gabonaise, la Cepag a pour principales missions la promotion des entreprises autochtones dans le secteur pétrolier. Cette organisation vise également la formation et le développement des capacités locales des entreprises de service, ainsi que le renfoncement du contenu local indispensable au développement économique et social du Gabon.

Son aboutissement est le fruit d’un processus entamé il y a quelques mois avec les nouvelles autorités du Gabon. « Je suis très heureux de l’aboutissement de ce processus qu’on a entrepris pratiquement depuis que je suis là. Nous avons pensé que ça faisait quand même plusieurs années qu’on exploitait le pétrole donc il était temps qu’on puisse associer un peu plus les nationaux à l’exploitation du pétrole au Gabon », a indiqué Marcel Abéké. Le gouvernement gabonais témoigne ainsi de son engagement à renforcer la souveraineté de l’État sur l’exploitation des ressources naturelles. A cet effet, le Cepag se positionne comme un acteur important, qui va jouer un rôle actif dans cette dynamique nationale. En effet, d’après les autorités du pays, après plus de 70 ans d’exploitation pétrolière, la part de la production des entreprises autochtones est insignifiante. « Avec l’acquisition d’Assala et la rétrocession des champs d’Addax, nous anticipons une augmentation significative, qui devrait dépasser les 25%. Cette évolution marque un tournant stratégique pour l’industrie pétrolière nationale, mettant en lumière le potentiel croissant des acteurs autochtones dans le secteur, en particulier pour les champs matures », a indiqué Brice Clotaire Oligui Nguema.

Rappelons que la mise à jour d’une cartographie des services et d’un fonds du contenu local pour le développement des capacités locales, mais aussi la redéfinition des champs matures et la refonte de certains articles du code des hydrocarbures, devraient favoriser une montée en puissance progressive des nationaux dans la prise en main de ce secteur vital de notre économie.

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