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Des médailles d’honneur du travail à 284 agents de la Beac

Elles leur ont été décernées le 15 mars 2024 au cours d’une cérémonie qui s’est tenue dans les services centraux de cette institution financière sous régionale.

Les locaux abritant les services centraux de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) à Yaoundé, ont servi de cadre le vendredi 15 mars 2024, à la cérémonie de remise des médailles d’honneur du travail à 284 agents de cette institution. Ils ont reçu des décorations en argent, vermeille et or au cours d’une cérémonie présidée par Grégoire Owona, ministre camerounais du Travail et de la sécurité sociale (Mintss). Il était accompagné d’une forte délégation d’officiels parmi lesquels Naseri Paul Bea, gouverneur de la Région du Centre et Marien Djikdent, préfet du département du Mfoundi pour ne citer que ceux-là. Michel Dzombala, vice-gouverneur de la Beac représentait le gouverneur Yvon Sana Bangui en déplacement dans la capitale centrafricaine pour le trentenaire de la Cemac. Il était assisté de Miguel Engonga Eyang, secrétaire général, d’Eugène Blaise Nsom, directeur général du contrôle général (Dgcg), Jean Clary Otoumou, directeur général de l’exploitation (DGE) et Mahamat Djibrine Souleyman, directeur général des études, des finances et relations internationales (Dgefri). C’était l’occasion pour le gouvernement de la banque centrale de féliciter chaleureusement les récipiendaires pour leur dévouement et abnégation au service de la banque. « Puisse ces distinctions vous apporter joie, satisfaction et bonheur mérités et inspirer l’ensemble du personnel à toujours viser l’excellence », a indiqué l’institut d’émission sous régionale.

Ayant pris les rênes de la Beac depuis le 1er mars 2024, Yvon Sana Bangui, le nouveau gouverneur entend implémenter son projet GAP (gouvernance-assistance-performance). Censé renforcer le fonctionnement et l’efficacité des missions de la Banque centrale, il se décline en trois axes principaux : Le premier étant l’amélioration de la gouvernance interne. A ce niveau, il sera question de renforcer la transparence et la reddition des comptes de la Beac, tout en améliorant la gestion des ressources humaines et en développant une culture de la performance, peut-on lire dudit projet dont LFA a obtenu copie. Le second point de cette vision a trait à l’assistance technique. Ici, l’objectif est de fournir aux Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), l’expertise de la Beac nécessaire pour la mise en œuvre des réformes prévues. Le dernier point porte sur l’amélioration de la performance. Ce volet vise à mesurer et à améliorer l’efficacité des missions de la banque centrale pour répondre aux nombreux défis actuels.

uNe NouveLLe aPProChe maNaGérIaLe eN PerSPeCtIve à La BeaC

Qualifié d’ambitieux par son concepteur, le Projet GAP va nécessiter un engagement fort de la Beac, de ses partenaires au développement et des autorités transformer la Beac en une institution plus efficace et plus performante, au service du développement économique et social des pays de la Cemac. Yvon Sana Bangui dit avoir pour vision de soutenir la volonté des plus hautes autorités de la Cemac en amenant la Beac à un meilleur niveau de gouvernance managériale et économique. Pour y parvenir, il entend améliorer la gouvernance interne et externe de la structure. La gouvernance interne se traduit par une gestion patrimoniale responsable et une gestion des ressources humaines efficaces, tandis que la gouvernance externe se traduit par la maîtrise de l’inflation, l’accroissement des réserves de change, la préservation des équilibres macroéconomiques, la digitalisation des processus de la Beac et la promotion de l’innovation bancaire en vue d’une meilleure inclusion financière. Cette ambition s’inscrit dans le cadre des défis actuels et futurs des banques centrales des pays en voie de développement. Elle s’appuiera sur un partenariat gagnant-gagnant avec tous les partenaires au développement, notamment la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et la Banque islamique de développement (BID).

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