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Le rôle des Caisses de dépôts en débat à Douala

Le DG de la Caisse de dépôts de consignations Richard Evina Obam, va présenter un exposé sur cette problématique lors de la 3ème édition de l’Africa Capital markets Forum qui s’ouvre ce mardi 23 avril 2024.

L’hôtel Krystal Palace de Douala va servir de cadre dès ce mardi 23 avril 2024 aux travaux de l’Africa Capital Markets Forum (Acmf). Organisé par le cabinet « One Africa Forum » en partenariat avec la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), il va réunir tous les acteurs des marchés des capitaux du continent. Évènement annuel et régional des marchés de capitaux de l’Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale, ce forum est présenté comme une réelle plateforme d’échanges d’expériences et des meilleures pratiques, regroupant plus de 300 participants en provenance de plus de 30 pays. Suite au succès et l’engouement de ses précédentes éditions organisées à Casablanca au Maron et Abidjan en Côte d’Ivoire, l’Africa Capital Markets Forum revient pour une édition inédite en Afrique Centrale qui promet encore une fois la mobilisation de tout l’écosystème financier régional, afin de poursuivre les débats approfondis et constructifs sur les sujets cruciaux qui permettront aux places financières africaines, de jouer pleinement leur rôle en tant que véritable levier de développement économique du continent. Au programme, deux journées de débats riches, constructifs et variés entre les acteurs clés des marchés de capitaux du continent.

La Caisse des dépôts et consignations (Cdec) du Cameroun, invitée à ses assises, va édifier les participants sur le rôle de ces structures en tant que leviers essentiels pour la vitalité des marchés de capitaux nationaux. Ce sera au cours d’un exposé de Richard Evina Obam, son directeur général. D’après les dispositions de la loi du 14 avril 2008 régissant les dépôts et consignations à la base de la création de la Cdec, celle-ci a pour mission de recevoir, conserver et agréer les avoirs publics ou privés. Selon le ministère des Finances (Minfi), la Cdec est « la banque des administrations publiques, mais aussi celle du service public de la justice ». Elle est chargée de gérer pour le compte de l’Etat, les dépôts des administrations et autres entités publiques, les fonds placés sous séquestre, les fonds des professions judiciaires, les fonds des greffes, les fonds issus des comptes inactifs des établissements bancaires et les fonds de contrepartie entre autres. Elle a aussi le devoir de sécuriser certaines ressources qui lui sont confiées par la loi. Il s’agit notamment des consignations administratives, judiciaires et conventionnelles. D’autre part, elle peut concourir au développement économique du pays, par l’intermédiaire des structures spécialisées selon les priorités définies par le gouvernement.

LES PrinCiPALES thémAtiquES En DéBAt

Le programme de l’évènement consulté par LFA prévoit outre l’accueil et l’installation des invités et participants le premier jour, une leçon inaugurale sur le thème « Quels marchés de capitaux pour l’Afrique à l’horizon 2030 ? ». Suivra la séance d’ouverture axée sur la libéralisation des marchés. Ils’agira pour les participants de faire l’analyse prospective de l’impact des politiques gouvernementales et regards croisés sur le rôle essentiel des Etats. Une attention particulière sera accordée à l’exposé de Louis Banga Ntolo, le DG de la Bvmac à cet effet. L’autre thématique a trait aux infrastructures et au cadre réglementaire, lesquels constituent des bases solides pour des marchés de capitaux prospères. Aussi, l’impact de la privatisation des entreprises publiques comme catalyseur des marchés sera également examiné avec les éclairages du Pr Dieudonné Bondoma Yokono, président du Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat (Carpa). Il en sera de même du rôle des pouvoirs publics dans le développement des produits financiers innovants. Sur ce point, Noëlle Kouo Ngamby, la présidente de l’Association des sociétés de gestion des portefeuilles en Afrique centrale (Asgpac) partagera son point de vue avec les autres experts présents.

D’autre part, les places financières en Afrique partageront mutuellement leurs ambitions ainsi que les réalités contraignantes. Il sera aussi question de penser les nouvelles approches en matière d’éducation financière et sensibilisation aux marchés de capitaux en Afrique, sans oublier l’impact disruptif des tendances technologiques et la digitalisation.

Le forum intervient après la 2ème édition des Cemac’s capital markets awards 2024 organisée par la Lettre Sarl en partenariat avec la Bvmac et la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf).

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