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Le FMI valide le PAT

Marcos Poplawski Ribeiro, le représentant-résident de l’institution internationale au Gabon s’est entretenu le 2 août 2021 avec le président Ali Bongo à Libreville.

Au lendemain de l’officialisation du nouveau prêt triennal d’un montant de 320 milliards de Fcfa accordé par le Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, le chef de l’Etat gabonais s’est entretenu avec le Marcos Poplawski-Ribeiro, le représentant-résident du FMI au Gabon le 2 août 2021. Selon les services de presse du Palais du Bord de Mer, l’entretien était « particulièrement chaleureux ». A cette occasion, le représentant du FMI au Gabon n’a pas tari d’éloges à l’endroit des autorités gabonaises. « Si nous avons achevé ce nouveau programme (le nouvel accord de prêt, Ndlr), c’est parce qu’il y a vraiment une vision efficace au niveau du Gabon en matière de riposte face à la Covid-19 tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique », a déclaré Marcos Poplawski-Ribeiro. « Il s’agit maintenant de poursuivre les réformes sur lesquelles nous avons beaucoup échangé avec les autorités gabonaises ces derniers mois (…) Je veux parler du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Ces derniers mois, nous avons énormément discuté avec le gouvernement concernant le PAT. Au FMI, nous sommes conscients qu’il s’agit d’un bon plan », a-t-il ajouté.

Selon lui, si le FMI a achevé ce nouveau programme avec le Gabon, c’est entre autres parce qu’il y a une riposte forte à la situation économique induite par le Covid-19. « Donc, il s’agit maintenant de continuer cette réforme, d’avancer dans le PAT », a-t-il commenté. Ali Bongo a pour sa part instruit le Premier ministre, Rose-Christiane Ossouka, qui prenait part à cette audience, « de travailler à la mise en oeuvre du PAT qui vise le bien-être des gabonaises et des gabonais ».

Le président Ali Bongo avait annoncé en janvier dernier un ambitieux plan triennal (2021-2023) pour relancer une économie grippée par les effets de la crise due au Covid-19. Ce Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui, selon le ministre de l’Economie et de la Relance, coûte 3 000 milliards de Fcfa. Si 33% de ces milliards sera pris en charge par le pays d’Ali Bongo, la part restante serait financée par des ressources extérieures. Notamment, des emprunts contractés auprès des partenaires du pays.

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