Après un séjour de 5 ans dans le pays, le directeur du Bureau sous régional de la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique a présenté ses adieux au ministre de l’Economie le 30 août dernier.
La coopération entre le Cameroun et la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a été revisitée au cours de l’audience accordée par le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey au directeur sortant du Bureau sous régional de la CEA, Antonio Pedro. « Je suis venu remercier le ministre Alamine Ousmane Mey pour la qualité de la collaboration que nous avons eu durant mes cinq années passées au Cameroun », a déclaré le directeur sortant du Bureau sous régional de la CEA au Cameroun.
Cette audience a permis aux deux personnalités de faire le bilan de la coopération entre le Cameroun et cet organe onusien. Une coopération pour le développement jugée satisfaisante, du moins si l’on s’en tient à la déclaration du diplomate onusien. Il convient de préciser que cette coopération est marquée entre autres par : le renforcement des capacités des agents publics camerounais dans divers domaines ; l’accompagnement du Cameroun à la mise en oeuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine ; l’adoption en septembre 2017 du « consensus de Douala » visant la diversification des économies de la sous-région, lequel est mis en oeuvre depuis décembre 2017 par le gouvernement camerounais avec des avancées notables. Il faudrait également ajouter à cela, plusieurs études et l’élaboration des orientations macro-économiques et structurelles pour accélérer la diversification à la fois horizontale et verticale des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Dans ce sens, Antonio Pedro s’est réjoui de l’importance que le gouvernement accorde à la transformation structurelle, en faisant de celle-ci le pilier numéro 1 de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND-30). Le diplomate onusien a également rassuré le Minepat de ce que, son institution continuera à travailler en bonne intelligence avec les autorités du Cameroun pour la mise en oeuvre réussie de la SND-30.
En perspective, dans le cadre de cette coopération, les deux partenaires entendent mettre l’accent sur l’emploi, la création des filières industrielles dans les régions à l’instar de la filière bois. Mais aussi, les domaines des télécommunications, des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Et concernant ce dernier secteur, la CEA annonce la fin de la formation de 8000 jeunes filles camerounaises de Yaoundé, Douala et Buea ayant participé.