Le ministre d’Etat gabonais en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, y a lancé, le 23 septembre, les travaux de construction du château d’eau.
Après les sites de Libreville, Akanda et Owendo, le tour est revenu à la commune de Ntoum, située à 38 kilomètres de la capitale, de bénéficier du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) mis en oeuvre par l’État gabonais en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Le ministre d’Etat en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, y a lancé, le 23 septembre 2021, les travaux de construction du château d’eau. Une infrastructure devant améliorer, au bout de 14 mois de travaux, la desserte en eau potable dans cette ville. Cérémonie à la symbolique forte, elle marque « la volonté des autorités gabonaises de soutenir le Plan d’accélération de la transformation (PAT) afin d’engager le Gabon sur les nouveaux sentiers du développement et d’assurer le bien-être de la population en mettant à leur disposition des infrastructures hydrauliques de qualité. Le président de la République en a fait un engagement et il a instruit le gouvernement de tout mettre en oeuvre et dans le cadre d’un programme financé avec le concours de la BAD, le programme Piaepal, qui a été lancé le 31 mars par le Premier ministre. Il est prévu un certain nombre de travaux dans le Grand-Libreville », a fait savoir le ministre d’Etat Bilie-By-Nze.
D’une capacité de 1500m3, ce château d’eau va, selon le Coordonnateur du premier sous-programme, Gervais Nguema Mba, permettre de résoudre de manière pérenne le problème de la desserte en eau des quartiers de Ntoum et ses environs. « Mais ce n’est pas la seule infrastructure qui sera livrée si les délais sont respectés dans 14 mois. Il va également avoir un château d’eau qui sera construit à Bikélé, un autre à Meba et un de 1000m3 qui sera réhabilité à Azeng-Bourg. En plus de ces ouvrages de distribution qui rentrent notamment dans le cadre de l’amélioration de la distribution de l’eau, il va y avoir des conduites qui seront également installées pour, à peu près, 30 kilomètres, dont 3 au coeur même de la ville de Ntoum », a expliqué le ministre d’Etat gabonais.
Aux côtés du gouvernement gabonais, la Banque africaine de développement (BAD) se satisfait des opérations menées depuis le lancement des travaux en mars dernier. « La Banque africaine de développement est très heureuse d’être auprès du ministre d’État et du gouvernement en cette phase du début effectif des travaux de ce château d’eau pour plusieurs raisons. La première c’est que c’est l’une des plus importantes requêtes concernant l’amélioration de la qualité de vie des citoyens que le gouvernement nous a faite. La deuxième raison, c’est aussi que c’est Ntoum qui donne l’eau à l’entièreté de Libreville et Ntoum n’avait pas d’eau. Maintenant, Ntoum aura l’eau », a déclaré le représentant résidant de l’institution financière panafricaine au Gabon, Robert Masumbuko.
Le ministre en charge des Ressources hydrauliques assure qu’il s’agit « de travaux très importants qui vont aider à améliorer le quotidien des populations ». « Et lorsqu’on améliore le quotidien en matière d’eau potable, on lutte aussi contre un certain nombre de maladies qui sont liées à la mauvaise qualité de l’eau, on améliorer également l’offre en ce qui concerne les ménages, les commerces et les industries », a-t-il ajouté. La question du décaissement des financements est entièrement résolue du côté de la BAD. Le suivi sera fait à la fois par le ministère et l’Unité de coordination et des représentants de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (Seeg). Ce qui devrait permettre le respect des délais et du cahier des charges.
Visite de la station de pompage d’eau
Autre projet autre site, c’est le chantier de construction de la station de pompage d’eau du PK5 qui a reçu, toujours le 23 septembre, la visite du ministre d’État responsable de l’Énergie et des Ressources hydrauliques. Alain-Claude Bilie-By-Nze a tenu à visiter ce chantier afin de s’imprégner du niveau d’exécution des travaux. « Les travaux avancent à un très bon rythme. Sur certains aspects, ils sont même en avance. L’entreprise et l’Unité de coordination ont décidé d’accélérer le chantier et vous voyez bien que nous sommes à la phase de coulage », a déclaré le ministre. Après les travaux de terrassement, d’excavation et de pose des armatures métalliques, les équipes procédaient au coulage du fond de cette station qui permettra de refouler toutes les eaux vers le réservoir de 10.000 m3 situé à la Cité de la caisse. L’objectif est de desservir les quartiers Nzeng-Ayong, Sotéga, Derrière-la-prison, Ondogo, Bel Air, mais aussi les quartiers Haut de Gué-Gué, Charbonnages, Agondjè, etc. « C’est une infrastructure très importante. Elle est importante parce que c’est par elle qu’on va pouvoir remplir le grand réservoir de la Cité de la Caisse et pouvoir ensuite améliorer la desserte en eau des quartiers du nord de Libreville et notamment Nzeng-Ayong et Akanda », a indiqué le chef du département des Ressources hydrauliques.
Le projet Piaepal, lancé par le gouvernement avec le soutien de la BAD il y a plusieurs mois, devrait considérablement améliorer la fourniture de l’eau aux ménages, industries et commerces dans le Grand-Libreville.