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Le Cameroun sollicite le soutien du FMI

En visite au pays depuis le 14 mars 2023, le directeur général adjoint de cette institution financière internationale échange sur la question avec le gouvernement.

88 000 milliards de Fcfa. C’est le montant dont le Cameroun a besoin pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2030 (SND30). Cette question est au centre des discussions engagées hier entre le gouvernement camerounais, notamment le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze et le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, qui séjourne au Cameroun depuis le 14 mars 2023. D’après le patron des Finances, cette visite « participe du renforcement des relations de coopération entre le Cameroun et cette institution, avec l’opportunité d’explorer de nouvelles perspectives de dialogue dans l’optique du financement des projets prioritaires inscrits dans notre stratégie nationale de développement, la SND 30 ».

Selon Pierre Nguetse, chef de la cellule d’élaboration de la SND-30 au Minepat, les secteurs qui expriment les plus grands besoins sont les infrastructures (27896 milliards de Fcfa), le développement rural (20 944 milliards de Fcfa), la santé (16 280 milliards de Fcfa), etc. Pour 2023 seulement, les besoins de financement se situent à 8950 milliards de Fcfa.

Bâtie sur une période de 10 ans, la Stratégie nationale de développement ambitionne de procéder à la transformation structurelle de l’économie camerounaise, en opérant des changements fondamentaux dans les structures productives, industrielles, financières, administratives, sociales et environnementales, afin de favoriser une croissance économique forte, une prospérité partagée, un développement endogène et inclusif tout en préservant les chances des générations futures.

De manière spécifique, elle vise à mettre en place les conditions favorables à la croissance économique et l’accumulation de la richesse nationale, et veiller à obtenir les modifications structurelles indispensables pour l’industrialisation du pays. Tout ceci dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations et leur accès aux services sociaux de base, en assurant une réduction significative de la pauvreté et du sous-emploi. Il s’agira également de renforcer les mesures d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques et la gestion environnementale, pour garantir une croissance économique et un développement social durable et inclusif, et d’améliorer la gouvernance pour renforcer la performance de l’action publique en vue de l’atteinte des objectifs de développement

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