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Harvest Asset s’associe à CBT pour la conquête du marché tchadien

Les deux entreprises ont signé une convention y relative, le 31 mars 2023.

Harvest Asset Management, spécialisée dans la gestion des actifs financiers est fortement intéressé par le marché tchadien. Selon le site « Investir au Cameroun », la société gérée par Mark Kamgaing s’est alliée à Commercial Bank Tchad (CBT) Bourse pour la commercialisation de ses produits financiers dans ce pays via des fonds communs de placement. Une convention y relative a été signée entre les deux parties, le 31 mars 2023, a appris LFA de la même source. « Fort de sa connaissance du marché et de son expertise, nous sommes convaincus que CBT Bourse est le partenaire indiqué d’autant plus que nous partageons les mêmes valeurs d’écoute et de transparence », se réjouit le promoteur d’Harvest cité plus haut.

De son côté, CBT Bourse par le biais d’Alfred Moyangar, son directeur général, se félicite de cet accord qui répond à une sollicitation des investisseurs tchadiens, demandeurs de produits d’épargne novateurs, rentables et sécurisés. « Cet accord de partenariat avec Harvest Asset Management, qui propose une large gamme de produits d’investissement, est un tremplin pour la poursuite du développement de notre marché financier en général et celui du Tchad en particulier », a-t-il déclaré. Un acte similaire avait déjà été fait par la structure avec Bgfi Bourse en 2019.

La société Harvest Asset Management détient un portefeuille d’actifs financiers de 220,1 milliards de Fcfa, soit 59% des parts du marché. Cette dernière contrôlait un encours sous gestion de 370millions d’euros à fin 2021. Des chiffres qui font d’elle, le spécialiste de l’investissement en Afrique centrale et du marché obligataire des titres publics. En effet, les fonds communs de placements obligataires d’Harvest représentent 50% des actifs de la Cemac, 9% des fonds monétaires et 1% des fonds actions selon son président directeur général, Marc Kamgaing ci-dessus cité. Elle est suivie par Attijari Securities Central Africa (Asca), avec un portefeuille de 84,5 milliards de Fcfa d’actifs sous gestion, soit 22,8% du montant global susmentionné. Arrive en troisième position, Africa Bright Asset management, filiale de la banque d’affaires éponyme avec un portefeuille d’actifs sous gestion de 37,1 milliards de Fcfa, soit 10% du marché global. EDC Asset Management, filiale du groupe bancaire Ecobank et ESS Asset management, filiale du groupe Emrald Securities services qui complètent le tableau des cinq premiers, ont géré respectivement 15,9 milliards de Fcfa et 6,3 milliards de Fcfa d’actifs, représentant notamment 4,2% et 1,7% du montant global.

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Au moment où les investisseurs internationaux sont à la recherche des rendements et des risques attrayants, le marché financier de la Cemac est présenté par Société Générale Cameroun comme celui qui offre des rendements obligataires élevés. A cela s’ajoute le taux de change fixe du Fcfa, monnaie utilisée dans la sous-région par rapport à l’euro et une classe d’actifs spécifique. Des arguments devant séduire les gestionnaires d’actifs au niveau international. Ce d’autant plus que l’activité de gestion de portefeuille est en pleine croissance. De 30 milliards de Fcfa à fin 2019, puis 70 milliards de Fcfa à fin 2020, 350 milliards de Fcfa à fin 2021, elle se situe désormais à 370,1 milliards de Fcfa à fin décembre 2022. Pour Louis Banga Ntolo, directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), « une véritable dynamique globale est observée grâce au soutien financier et technique des partenaires au développement comme la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale. Plusieurs demandes d’autorisation des parties prenantes ont été enregistrées auprès du régulateur qu’est la Cosumaf. Pour sa part, la Bvmac vient de s’engager dans d’importantes réformes dont le contrat de liquidité requis des émetteurs, la cotation continue, les ordres de marché, la cotation quotidienne, une campagne de dénomination pour le premier indice boursier et le projet de fractionnement des actions », explique-t-il au cours d’une entrevue avec Société Générale Securities Services (Sgss). Malgré cette croissance du marché des actifs, les gestionnaires de portefeuilles sont attendus sur le chantier de la dynamisation du marché secondaire des titres publics, domaine dans lequel les banques détiennent près de 80% des titres acquis.

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