La règle est claire et ne tolère pas de violations constitutionnelles. On traite donc le Tchad comme une exception. Outre l’évident problème de cohérence qu’elle pose, cette décision montre que la menace terroriste est devenue la priorité numéro un des pays africains, au détriment du reste. On voit déjà au Mali, dans le nord du Cameroun, au Nigeria que certains acquis sociaux passent à la trappe. Sur le plan moral, on ne peut que remettre en question une décision allant contre les préceptes démocratiques. Sauf qu’il faut aussi être réaliste. La politique ne peut se passer de sécurité.