« Nous vivons beaucoup d’agriculture en Afrique [...] mais nous n’avons pas une production qui est faite de manière optimale. Et l’IA peut fortement contribuer à cela, en nous aidant à réaliser des analyses, anticiper sur la pluviométrie et la planification d’un certain nombre de cultures, [ainsi que l’usage de drones, ndlr] pour moderniser le secteur et optimiser les productions. Dans le domaine de la santé, l’IA peut faciliter l’accès aux soins des populations des zones reculées, en améliorant le diagnostic à distance, alors que dans le secteur de l’éducation, il est possible de définir des parcours de formation sur mesure en analysant un certain nombre d’informations via l’IA ».
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Jacques Bonjawo, l’ancien cadre de Microsoft, précurseur de la télémédecine au Cameroun, sur le rôle de I’intelligence artificielle dans le développement de l’Afrique, In Investir au Cameroun.
L’Afrique connaît en effet une croissance de l’intelligence artificielle (IA). Nous l’avons dit, elle est utilisée notamment pour améliorer les rendements agricoles, le diagnostic médical, l’apprentissage personnalisé et la prise de décision basée sur les données. Des startups, des centres de recherche et des initiatives gouvernementales soutiennent le développement de l’IA en Afrique. Le potentiel d’innovation et de croissance est prometteur. Par exemple, au Kenya, une entreprise appelée FarmDrive utilise l’IA pour aider les petits agriculteurs à accéder à des services financiers tels que des prêts. En analysant les données agricoles, comme les rendements des cultures, les conditions météorologiques et les modèles de culture, l’IA de FarmDrive évalue la solvabilité des agriculteurs et fournit des informations aux institutions financières pour
Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, sur le développement de l’intelligence artificielle et de la robotique, In Défis Actuels.
Le développement de l’intelligence artificielle (IA) et de la robotique représente en effet des opportunités majeures à l’échelle mondiale, tant en termes d’innovation technologique que de création d’emplois. Le Gouvernement est pleinement conscient. On peut aussi noter que des universités et des écoles supérieures commencent à proposer des programmes et des cours liés à ces domaines, mais il faudra du temps pour former une main-d’œuvre spécialisée. Par ailleurs, certaines startups au Cameroun commencent à explorer l’IA et la robotique, en développant des applications pour des secteurs tels que la santé, l’agriculture, la finance et l’éducation. Cependant, l’écosystème entrepreneurial dans ces domaines est encore en développement. Il faut dire que le gouvernement camerounais a montré un intérêt croissant pour la technologie