Il n’y a jamais de certitudes, mais je crois que l’opposition a naturellement toutes ses chances. Déjà, parce que l’opposition n’a pas un bilan à défendre. Ensuite, parce qu’il y a quand même une certaine soif de changements, surtout que nous sommes à la veille du troisième mandat, en quelque sorte, du président Ali Bongo. Je ne pense pas que ce soit forcément un problème d’usure, mais c’est peut-être un problème d’attentes déçues, parce que lorsque le président Ali Bongo arrive au pouvoir en 2009, il y a quand même un espoir extrêmement important pour les populations de voir les choses évoluer, le pays être transformé. Mais malheureusement, il y a eu beaucoup de difficultés par rapport à leurs attentes.