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Synergie entre les douanes d’Afrique centrale et de l’Ouest à Bangui

Ils ont été édifiés sur le phénomène de trafic des faux médicaments au cours d’un atelier d’un mois qui s’est achevé le 1er juillet dernier.

La criminalité pharmaceutique est devenue aujourd’hui un problème majeure en matière de santé publique dans le monde. En effet, selon les experts, le commerce de produits médicaux contrefaits et illicites est devenu un phénomène véritablement international. Il touche tousles pays en tant que lieux de provenance, de transit ou de destination. C’est dans ce contexte que sur la période du 2 juin au 1er juillet 2023, sous la supervision de la vice-présidence de l’Organisation mondiale des Douanes (OMD) pour la région de l’Afrique centrale et de l’Ouest et du Centre OMD/AOC avec le soutien technique du Secrétariat de l’OMD, les 23 administrations douanières de la Région dont la douane centrafricaine ont pris part à un atelier de renforcement des capacités en matière de lutte contre la criminalité pharmaceutique.

Au cours de cet atelier, 19 des 23 pays que compte la région ont enregistré et validé un total de 382 saisies à la date du 20 juin 2023. La douane centrafricaine est classée 9e derrière la douane ivoirienne avec 16 saisies. Au fait, il ressort que le nombre de saisies réalisées en 2023 est de 382 saisies contre 303 saisies enregistrées en 2022. A l’issue des travaux, les participants ont formulé des recommandations entre autres, l’implication des directeurs généraux en vue de vulgariser le rôle des correspondants nationaux et la désignation de correspondants régionaux de renseignement, la dotation des unités frontalières en outils de pesée afin de faciliter la communication des quantités saisies et la poursuite des enquêtes et démantèlement des réseaux de fraude.

Au Cameroun, la commercialisation des médicaments de la rue est toujours sujet à caution. Que ce soit dans les marchés, et dans les quartiers, ces produits sont exposés au soleil. Ce, au mépris des normes prescrites. « Ces produits vendus sous le soleil sont dangereux pour la santé », indiquait Dr Manaouda Malachie, le ministre de la Santé Publique le 16 juillet 2019 au cours d’une campagne de sensibilisation des vendeurs de médicaments à Yaoundé. Au cours de celle-ci, il s’est rendu compte de l’importance du phénomène. « Au marché central de Yaoundé par exemple, il y a tout un pavillon », relevait le Minsanté. Selon lui, « ces derniers ne se limitent pas qu’à la vente des médicaments génériques. Ce qui est grave. Ceux qui le font doivent savoir qu’ils mettent la vie de nombreux Camerounais en danger. Notre objectif est de protéger les vies humaines », a-t-il déploré. Pourtant, la vente des médicaments de la rue est interdite au Cameroun. Malgré la dangerosité du phénomène, les autorités camerounaises ont opté à la fois pour la sensibilisation et la répression depuis 2019. « Peut-être que jusque-là, ils avaient opéré sereinement. Désormais, nous n’allons plus les la isser dormir », avait lancé le ministre de la Santé publique.

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