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Les principales projections de la loi de Finances 2024 au Gabon

Elles ont été présentées le 27 juin dernier aux députés par la ministre de l’Economie et de la Relance.

dans le cadre du débat d’orientation budgétaire (DOB) en vue de l’élaboration de la loi de Finances 2024 au Gabon, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou, ministre de l’Economie et de la Relance, a eu des échanges avec les députés le 27 juin dernier à Libreville. Ils ont porté sur le cadrage macroéconomique et budgétaire à moyen terme. Cet exercice a permis à la représentation nationale de mieux apprécier la situation des finances publiques et de donner ses avis sur les priorités de l’action publique envisagées par l’exécutif et les choix budgétaires associés. Ainsi, les recommandations exprimées permettraient au gouvernement de mieux déterminer ses orientations économiques et budgétaires pour les années à venir. En somme, sur la période 2024– 2026, en dépit des incertitudes liées aux tensions géopolitiques sur le plan international, les perspectives de croissance économique demeureraient positives.

Sur la base des réalisations constatées au cours des premiers mois de l’année en cours, la croissance économique en 2023 serait projetée à 2,7%, soutenue par le raffermissement des activités pétrolières (+2,8%) et la consolidation du secteur hors pétrole (+2,7%), sous l’impulsion de la poursuite de l’exécution des projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation (PAT). En rappel, le budget de l’Etat gabonais s’élève à 3602,3 milliards de Fcfa. Il est en hausse de 306,7 milliards de Fcfa par rapport aux 3295,6 milliards de Fcfa de l’exercice précédent modifié à la suite d’une loi de Finances rectificative (LFR).

Dans les détails, les recettes budgétaires, hors recettes affectées au tiers s’élèvent à 2345,2 milliards de Fcfa contre 2239,4 milliards de Fcfa arrêtés dans la loi de finances rectificative, soit une hausse de 105,8 milliards de Fcfa, résultant essentiellement de l’accroissement du niveau des recettes fiscales. Quant aux ressources de trésorerie et de financement, elles se chiffrent à 1152,9 milliards de Fcfa contre960,1 milliards de Fcfa en 2022, soit une hausse de 192,8 milliards de Fcfa. Pour ce qui est des dépenses budgétaires, elles sont évaluées pour 2023 dans l’ensemble à 2124,5 milliards de Fcfa contre 2102,2 milliards de Fcfa dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 22,3 milliards de Fcfa, imputable principalement aux charges financières de la dette. Dans ce volet, les dépenses d’investissement visent des secteurs prioritaires : la santé et du social qui se verront allouer une enveloppe de 23,8 milliards de Fcfa ; l’éducation, l’emploi et la formation professionnelle qui recevront 24,4 milliards de Fcfa ; l’agriculture, l’élevage et la pêche qui seront financées à hauteur de 12,4 milliards de Fcfa ; tandis que 96,7 milliards seront orientés vers les infrastructures et les transports.

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