D’après l’Institut national de la statistique (INS), les activités ont cru de 3,7% en glissement annuel tirées par les TIC et les services financiers.
Le secteur tertiaire reste le vecteur de croissance au Cameroun selon les récentes données de I’lnstitut national de la statistique (INS). Poussé par les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les services financiers, ses activités ont connu une hausse de 3,7% en glissement annuel au premier trimestre 2023 selon l’organisme public. «La performance du secteur tertiaire est attribuable à la bonne tenue de toutes ses branches d’activités, particulièrement les services de l’information et communication. En effet, les services de l’information et communication enregistrent une importante progression de 10,3% au premier trimestre 2023. Ils contribuent de 0,3 point à la croissance du PIB», souligne l’INS. Entretemps, «les services financiers poursuivent leur embellie avec une croissance soutenue de 7% ce trimestre, et une contribution de 0, 2 point à la croissance du PIB. Après une évolution de 8,4% au quatrième trimestre 2022, les services de transport présentent un signe d’essoufflement avec une faible progression de 2,5% ce trimestre, correspondant à une contribution de 0, 3 point à la croissance du PIB», poursuit la même source citée par le site d’information « Investir au Cameroun ».
D’après le test prévisionnel de conjoncture de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) au premier trimestre 2023, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) avait prédit une hausse de l’activité de banque et assurance dans la Sous-région au cours de la période sus évoquée. Au Cameroun, les activités financières seraient stimulées par le dynamisme du marché des titres publics et plus généralement l’activité économique nationale. En Centrafrique, la stabilité annoncée des activités financières serait en relation avec le maintien de la demande en produits et services financiers. Au Congo, la hausse attendue des activités des banques devrait être en lien avec la mise en place des politiques commerciales incitatives, dans un environnement économique favorable, marqué par le bon déroulement du programme avec le Fonds Monétaire International (FMI) et un niveau soutenu des cours du baril de pétrole. En Guinée Equatoriale, les activités bancaires présentent une évolution contrastée en termes de dépôts et de financement de l’économie. Concernant les crédits, les perspectives s’annoncent à la baisse, du fait de l’expiration des crédits à court terme (prêts scolaires et de Noël) accordés au cours du quatrième 2022, le relèvement du taux directeur de la banque centrale et les problèmes liés à la dette intérieure de l’Etat.
