Cet ingénieur en génie électrique et ancien directeur général de la Société d’entreposage des produits pétroliers, va assister le général Brice Clotaire Oligui Nguema dans ses fonctions.
Le chef de la Transition au Gabon, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, continue à former l’équipe qui va l’accompagner dans l’exercice de son pouvoir, jusqu’à la tenue des nouvelles élections dans le pays, après le coup d’état qui a écarté Ali Bongo des rênes du pays en fin de mois dernier. En effet, après la nomination d’un Premier ministre (PM) en la personne de l’opposant Raymond Ndong Sima, suivie de la formation d’un nouveau gouvernement, le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri) a procédé le 11 septembre dernier, à la nomination de Joseph Owondault Berre au poste de vice-président de la Transition. L’information a été communiquée par le porte-parole du Ctri, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. Présenté comme un travailleur indépendant dans le domaine du pétrole et de l’énergie, Joseph Owondault Berre devient ainsi par ordre protocolaire, la deuxième personnalité du pays. D’après la charte de la Transition, il sera chargé d’assister le général Brice Clotaire Oligui Nguema dans ses fonctions. « Le président de la transition peut être assisté d’un vice-président de la transition. Le vice-président de la transition est nommé par le président de la transition qui met fin à ses fonctions », stipule en effet l’article 40 de la charte de transition. Par ailleurs, cette nomination le rend inéligible à l’élection présidentielle qui sera organisée pour marquer la fin de la Transition dans un délai qui n’est pas encore déterminé.
Ingénieur de formation, Joseph Owondault Berre est diplômé de l’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Lyon, option génie électrique. Le nouveau vice-président du Gabon a longtemps servi au sein de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (seeg), puis comme directeur général de la Société d’entreposage des produits pétroliers (Sgepp) entre 1980 et 1985, avant de prendre une retraite bien méritée. A noter aussi son passage en qualité de conseiller du maire de Libreville de 1985 à 1988. D’après diverses sources médiatiques, l’homme a laissé l’image d’un chef rigoureux, correct et surtout jamais impliqué dans le vol ou la corruption.
