L’entreprise a organisé à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, un webinar sur la nutrition pour amener les familles des pays d’Afrique Centrale à se nourrir plus sainement.
«Pour bien manger et faire face aux problèmes de malnutrition, tout le monde doit mettre la main à la pâte », déclare le président de la Societé camerounaise de nutrition, Carl Mbofung. A en croire ce professeur émérite, la malnutrition est à l’origine de plusieurs problèmes de santé chez les jeunes, les adultes et les personnes âgées, tels que, l’obésité, l’hypertension, le diabète, pour ne citer que ceux-ci.
Au cours du webinar sur la nutrition organisé par Nestlé vendredi 16 octobre 2020, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, le Pr Marie Modestine Kana Sop a déclaré : « la malnutrition contribue pour 50% dans certaines zones à la mort ». Et, l’Afrique centrale est d’après le tableau présenté au cours de cette rencontre virtuelle, dans les zones à haut risque de la malnutrition. C’est pourquoi le Pr Carl Mbofung tout comme plusieurs autres nutritionnistes, pense que le problème de santé est lié à ce que nous consommons. « La santé est dans l’assiette, mais il s’agit de la qualité et la quantité de ce qu’il y a dans l’assiette ». Pour développer des systèmes alimentaires résilients pour les générations futures, le Pr Kana Sop, propose donc d’associer tous les secteurs impliqués dont l’agriculture, l’agribusiness, l’industrie, la formation… « L’enseignement compte également beaucoup pour emmener les gens à changer, je pense qu’il faut éduquer la population pour le changement de comportement », fait savoir la spécialiste des sciences alimentaires et de Nutrition.
Les problèmes de malnutrition et d’insécurité alimentaire étant liés, les experts présents à cette rencontre pensent qu’il faut surtout faire de l’éducation alimentaire et nutritionnelle une priorité. « La sécurité alimentaire, véritable problématique du développement doit donc adresser la chaine alimentaire dans son entièreté, depuis la production jusqu’à la consommation en passant par la transformation et la commercialisation », indique la nutritionniste. Cela dit, il faut repenser le système de production agro-alimentaire, revoir les stratégies d’éducation alimentaire et nutritionnelle ainsi que les politiques socio-économiques et revoir les systèmes de formation et d’éducation à tous les niveaux.
Concernant l’aspect agro-alimentaire, il est proposé de rendre l’agriculture sensible à la nutrition, promouvoir un bon approvisionnement en eau, rendre disponible les techniques et les intrants pour une meilleure production agricole et éduquer les populations à consommer d’abord leur produit avant d’en commercialiser une partie. « L’accès à la bonne alimentation est important dans la mesure où les consommateurs ne sont plus limités dans le choix des aliments à consommer, et une formation, une éducation permanente des populations est nécessaire pour un meilleur usage des aliments », relève le Pr Innocent Gouado, coordonnateur de l’unité de formation doctorale en chimie et biochimie, chef de laboratoire des Sciences alimentaires et de nutrition à l’Université de Douala.
En tant qu’entreprise du « Good food Good life », Nestlé rappelle à travers ce webinar, qu’une bonne alimentation a le pouvoir d’améliorer la qualité de vie. Bien plus, la bonne alimentation implique le respect de la planète et la préservation des ressources pour les générations futures. Ainsi grâce à sa gamme de produits fortifiés (le cube Maggi, le lait en poudre Nido, la céréale infantile Cerelac), Nestlé aide plus d’un million de personnes en Afrique centrale à s’alimenter sainement chaque jour.
En marge du Webinar, Nestlé compte à travers son programme « Nestlé Cares », faire un don d’aliments dans les prochaines semaines, pour aider plus de 700 enfants défavorisées au Cameroun et au Gabon à s’alimenter plus sainement.