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Le Gabac passe les fonds Covid-19 au scanner

Les travaux de la 13ème session de la Commission Technique du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale s’achèvent ce 19 octobre 2020 par visioconférence.

La Commission Technique du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (Gabac) tient depuis le 16 octobre 2020, les travaux de sa 13ème session par visioconférence. Selon Gervais Mbata, Secrétaire permanent de cette instance, l’objectif de cette réunion est de « se pencher sur la question de la hausse de la criminalité liée à la pandémie de la Covid-19 ». Les assises qui se déroulent sous la présidence du ministre tchadien des Finances par ailleurs président du Gabac, portent sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

D’après les analyses menées par cet organe de la Commission Economique des Etats de l’Afrique Centrale, il ressort que – « des fonds affectés à la lutte contre la pandémie du coronavirus et les aides financières créent des nouvelles sources de revenus pour les délinquants en col blanc et exacerbent les phénomènes de la cybercriminalité ». Ndolenodji Alixe Naimbaye la secrétaire d’État aux finances et au Budget qui représentait le ministre Tahir Hamid Nguilin à l’ouverture, a indiqué que «la lutte contre la criminalité transnationale permet de protéger l’ensemble du système financier, d’attirer les investissements, favoriser la prospérité économique et assurer une protection du commerce international». Pour cette dernière, les autorités de contrôle, de surveillance, les services de renseignements financiers et les services répressifs devraient continuer à partager des informations avec tous les acteurs de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Cette collaboration entre les acteurs permettra d’hiérarchiser et de traiter les principaux risques de blanchiment des capitaux, en particulier ceux liés à la fraude et les risques de financement du terrorisme lié à la Covid-19.

Les directeurs d’Agence nationale des investigations financières (ANIF) des pays de la Cemac ont salué le geste du Gabac. Ils ont d’ailleurs estimé que « cette rencontre est une occasion de poursuivre les discussions sur les points autour desquels il n’y a pas eu de consensus dans les groupes dédiés ». Les groupes des travaux ont déjà analysé les rapports de chaque pays membre du Gabac et sortiront des recommandations issues des études de typologies.

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