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Le FAD parmi les meilleures agence d’Aide publique au développement

Le Fonds africain de développement (FAD) vient de se classer deuxième sur 49 agences internationales et pays en matière d’Aide publique au développement (APD). C’est ce qui ressort de la cinquième édition du Rapport sur la qualité de l’aide publique au développement publié le 25 mai dernier par le Centre pour le développement mondial (CDM). Cet excellent résultat du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui bénéficie surtout à des pays en situation de fragilité qui ont besoin d’une aide particulière pour assurer la prestation des services de base, prouve que l’organisme remplit parfaitement sa mission. Cette dernière vise depuis sa création en 1972, à contribuer à la promouvoir du développement économique et social dans 38 pays africains parmi les moins avancés, en mettant à leur disposition des financements à taux concessionnels pour des projets et programmes, ainsi que pour des activités d’assistance technique dans le cadre d’études et d’actions de renforcement des capacités.

Ce classement est également la preuve que le FAD qui est constitué de 32 Etats contributeurs, dispose de l’expertise nécessaire pour que l’aide au développement parvienne aux pays destinataires. « Ce rapport confirme que la Banque africaine de développement est sur la bonne voie en portant ses efforts sur la production de données sur l’aide au développement en temps utile et en veillant à renforcer le cycle d’apprentissage pour améliorer continuellement notre offre aux pays membres régionaux de la Banque. Chaque jour, nous nous améliorons et, chaque jour, nous allons plus loin pour aider les pays du continent à accroître leur résilience et à offrir une meilleure qualité de vie à leurs populations », a souligné à cet effet le britannique Simon Mizrahi, directeur chargé de l’exécution, de la performance et des résultats des programmes à la BAD.

Les performances du FAD sont à saluer davantage car le fonds respecte ses engagements en matière de développement bien plus que des institutions qui ont une renommée plus grande à l’instar de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète, Global Fund, GAVI, le Programme des Nations unies pour le développement (Undp), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des pays comme la Suède, la Finlande, le Danemark, le Canada, la Belgique, la Corée du Sud, l’Allemagne, le Japon, l’Australie, les Etats Unis ou encore la Grande Bretagne pour ne citer que ceux-là.

La seule institution qui devance le FAD est le Fonds international de développement agricole (Fida) qui arrive en tête du classement sur la qualité de l’aide publique au développement. « La bonne place du Fida dans le classement témoigne de l’importance que nous accordons à ce que chaque dollar dépensé contribue durablement à la lutte contre la faim et la pauvreté, au profit des personnes les plus vulnérables de la planète. Elle ref lète également la transparence de notre modèle de financement, l’adéquation de notre action avec les priorités de développement fixées par les pays et l’accent que nous mettons sur l’évaluation de nos interventions », a déclaré Gilbert F. Houngbo, président du Fida.

A titre de rappel, le rapport mesure 17 indicateurs sur la base des données factuelles évaluant l’impact de l’APD et de principes internationalement reconnus, comme l’octroi prioritaire de fonds en faveur du développement à long terme et des personnes les plus démunies. Il vise aussi à encourager l’amélioration de la qualité de cette aide en mettant en évidence et en évaluant la performance des prestataires.

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