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748 000 tonnes à importer au premier semestre 2024

Cinq appels d’offres y relatifs ont été lancés le 8 janvier 2024 par la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures.

L’on ne souhaite plus vivres les événements survenus en fin d’année dernière observées lors de la récente pénurie du carburant. La Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph) qui bénéficie désormais de la libération des importations de carburants autorisée par le président de la République à travers une correspondance datant du 14 décembre 2023, veut anticiper sur la pénurie. La structure dirigée par Okie Johnson Ndoh, a lancé le 8 janvier 2024, cinq appels d’offres en vue d’importer 748.000 tonnes métriques de produits pétroliers. « Il s’agit du Super en 12 lots pour un total de 260 000 tonnes, du Gazoil en 20 lo ts pour 362 000 tonnes et du Jet A1 en 3 lots de 81 000 tonnes et 45 000 TM de Fuel Oil 1500 en 6 lots », détail la note d’information de la commission Ad Hoc chargée des importations des produits pétroliers dont LFA a obtenu copie. Selon la Csph, cette quantité permettra de satisfaire la demande durant la période allant de mars à juillet 2024.

Il convient de rappeler que cet approvisionnement survient dans un contexte où le Président de la République a annoncé, dans son adresse du 31 décembre, la réduction des subventions au carburant estimées à 640 milliards de Fcfa en 2023, entraînant par conséquent une augmentation des prix à la pompe. Une nouvelle augmentation est envisagée après celle de février 2023, où les prix du litre des produits de carburants ont subi une hausse moyenne de 20,6%, dont +15,8% pour le Super (passant de 630F à 730F) et 25,2% pour le gasoil (passant de 575F à 720F). Cette démarche des importations choisie par le gouvernement découle de l’incendie qui a ravagé une partie des installations de la Société nationale de raffinage (Sonara). Depuis cet incident, l’Etat est contraint d’importer les produits pétroliers finis (gasoil, super, pétrole lampant) afin de satisfaire la demande locale. Le mécanisme adopté par le Cameroun qui s’opère trimestriellement par appel d’offres en direction de traders internationaux, semble être avantageux pour les caisses de l’Etat. A en croire les chiffres du ministère de l’Eau et de l’Énergie (Minee), les ressources générées par le biais de ce mécanisme entre juin 2019 et juin 2020 ont été de l’ordre de 150 milliards de Fcfa, soit 25 milliards de Fcfa en moyenne par trimestre. Mais il faut noter que cette nouvelle façon pour le Cameroun n’a pas toujours eu l’effet escompté. En rappel, au 4ème trimestre dernier, le gouvernement avait sollicité et importer 660 000 tonnes métriques répartis ainsi qu’il suit : 240 000 tonnes de Super (gasoline) soit 120 000 tonnes métriques respectivement à Douala et Limbé ; 360 0000 tonnes de gasoil dans les mêmes villes soit 144 000 tonnes (Douala) et 216 000 tonnes (Limbe). Le 5e et dernier lot concerne la livraison de 60 000 tonnes de Jet A1 (carburant de type kérosène) à Douala.

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