Dans cet entretien accordé à la presse sur le stand de son institution à Promote, l’édile fait le point sur les différents chantiers en cours de réalisation dans la capitale économique. L’homme politique présente en même temps les perspectives de la ville en termes de projets ainsi que ses ambitions.

Monsieur le Maire de la ville, qu’est-ce qui justifie la présence de la Communauté urbaine de Douala à cette édition de Promote 2024?

La Communauté urbaine de Douala est régulièrement présente à Promote, qui est le plus grand Salon du Cameroun. Il nous a paru essentiel de venir ici informer l’opinion nationale et internationale qui se retrouve ici de ce qui se passe dans la ville de Douala, des progrès que nous faisons et aussi ce que cette ville entend apporter à la transformation structurelle de l’économie. Douala est la capitale économique du Cameroun, principal centre des recettes de l’Etat et Douala est le principal centre de consommation. Nous pensons qu’à Douala, nous pouvons donner le ton en ce qui concerne l’évolution de l’économie selon les axes prescrits par le gouvernement, et nous nous sommes inscrits en ce qui concerne très clairement dans la transformation structurelle, c’est- à-dire de cette volonté de faire de sorte que nous produisons toujours plus, toujours mieux pour que les Camerounais consomment d’abord ce qu’ils produisent.

Quels sont les principaux projets de la ville de Douala ?

Les projets phares de la ville de Douala sont nombreux. Dans le domaine des infrastructures, nous sommes actuellement entrain de construire plusieurs kilomètres de routes dans la ville de Douala, une trentaine. Nous sommes dans un vaste chantier sur le couvert de deux projets, d’abord un sous le couvert du financement du budget de la ville, un tronçon qui va de Bangue à Logbessou (9km), nous faisons également sous le couvert du Pdvir (programme du développement des villes résilientes, Ndlr), nous avons bénéfice d’un financement de 36 milliards de Fcfa qui est entrain d’être mis en œuvre, justement à travers les routes. Nous construisons également à Douala 4e et 3e qui se met aussi en œuvre à travers notamment les infrastructures d’assainissement, la station de traitement et de vidange de Douala qui sera la plus grande station de traitement du Cameroun, elle sera livrée d’ici trois mois. Il y a aussi les drains que nous construisons. Douala est une ville d’eau et le seul moyen de lutter contre les inondations, c’est d’avoir suffisamment des drains et des drains bien entretenus. Dans ce domaine nous sommes entrain d’avancer. Evidemment les autres domaines ne sont pas en reste, notamment la propriété, la salubrité. Nous avons lancé un grand programme dénommé « Douala Clean city », un vaste programme d’entretien routier avec une nouvelle usine qui a été mise en place. Nous ne construisons pas seulement les routes, nous essayons d’améliorer l’existant. Donc, il y a un vaste programme d’entretien routier et d’éclairage public. Dans la même veine, il y a également le plan de mobilité urbain qui inclus également un projet de tramway de 18 km qui va aller de Douala 4 jusqu’à la Scdp. Ce projet est en bonne voie et j’espère que les négociations qui sont en cours en ce moment, permettront de faire des annonces sur l’évolution du projet. Nous avons un troisième volet qui est le développement du transport par car. Ce projet là aussi, nous avons des discussions avec les opérateurs intéressés pourrait venir compléter le transport par bus et tramway. C’est donc un projet qui va en réalité transformer radicalement le visage de la ville de Douala. Dès qu’il sera lancé Douala va entrer dans l’ère de la modernité.

En quoi consiste le Programme « Douala clean city » ?

« Douala Clean City » c’est la mobilisation de toutes les forces vives de nos six communes pour rendre notre ville propre et attractive. Il faut que la ville soit propre, parce qu’une ville propre est déjà un premier élément de l’attractivité. Vous voyez l’engouement sur le terrain. Ce programme s’est déployé sur plusieurs plans. Il y a d’abord l’amélioration de la fluidité dans la ville. Les trafics sont de plus en plus fluides dans les endroits jadis difficiles comme Ndokoti. Il y a encore beaucoup à faire, je crois que chacun peut désormais apprécier ce qui est fait. Nous avons également essayé de libérer les trottoirs, nous continuons. Une fois que les routes sont libérées, on se rend compte qu’il y a énormément de saletés. C’est une vaste opération qui mobilise toutes les forces à commencer par le gouverneur de la région du Littoral. Ce que nous voulons faire à travers cette opération, c’est d’aller dans les quartiers et nettoyer les rues.