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La Sonatrel délivre le « certificat d’énergisation » pour l’injection des 60 MW

Selon la société Nachtigal hydro power company, l’obtention de ce document permettra de procéder dans les prochains jours à la mise en service du premier groupe.

Si l’on s’en tient à la newsletter publiée la semaine dernière par la société Nachtigal hydro power company (Nhpc), la mise en service du premier groupe du barrage de Nachtigal n’est plus qu’une question des jours. En effet, après avoir bouclé avec succès les essais de mise sous tension du poste électrique de Nachtigal il y a quelques semaine, la Nhpc a obtenu auprès de la Sonatrel le 14 mars 2024 dernier le certificat d’énergisation.« La délivrance de ce certificat, qui atteste du bon fonctionnement des infrastructures de transport d’énergie entre l’usine de Nachtigal et son poste de raccordement de Nyom2, est un prérequis à la mise en service du groupe N01 de l’aménagement hydroélectrique d’une puissance de 60 MW, dans les prochaines semaines », explique l’entreprise. Cette étape a été suivie cinq jours plus tard par les premiers tours de roue.« Etape significative de la phase des essais de mise en service du groupe N°1 de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal, cette opération avait pour objectif de tester le bon montage de la roue, de l’alternateur, de l’arbre et de leur environnement », explique l’entreprise chargée de la construction du barrage.

Situé sur le fleuve Sanaga, le barrage de Nachtigal est évalué à 787,1 milliards de Fcfa L’infrastructure qui s’inscrit dans un vaste programme de valorisation du potentiel hydroélectrique du bassin de la Sanaga, assurera environ le tiers des besoins du Cameroun en électricité. Sur le plan technique, le projet de construction du barrage de Nachtigal comprend un barrage principal de 1 450 m d’une hauteur maximale de moins de 15 m, formant avec un barrage secondaire de 550 m, une retenue de 420 hectares. Il aura un canal d’environ 3 300 m de longueur capable de faire transiter un débit de 980 m3 par seconde, depuis la retenue jusqu’à la centrale hydroélectrique. Ce canal, indique-t-on, alimentera une centrale hydroélectrique dotée de sept turbines d’une puissance de 60 MW chacune, fonctionnant au fil de l’eau et éclusées aux heures de pointe. Il est aussi prévu la construction d’un poste de production et d’une ligne de transport d’énergie en 225 KV d’une longueur de 50 km, pour évacuer l’électricité produite jusqu’au poste d’arrivée de Nyom 2, à l’entrée nord de Yaoundé. Ce vaste projet, dont on vante le caractère propre et compétitif de son énergie, qui aura des impacts environnementaux et sociétaux limités, s’étend sur 28 villages ré- partis dans les départements de la Haute-Sanaga (arrondissement de Mbandjock), du Mbam-et-Kim (arrondissement de Ntui), de la Lékié (arrondissement d’Obala), de la Mefou-et-Afamba (arrondissement de Soa) et du Mfoundi (arrondissement de Yaoundé 1er). Ces populations riveraines bénéficieront du volet « accès à l’énergie », qui leur permettra une meilleure desserte en électricité.

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