Lancée le 8 avril 2024 à Libreville par le ministre de l’Économie et des Participations, MaysMouissi, l’initiative permettra de gérer de manière intégrée l’ensemble des processus fiscaux
Le projet « Digitax Gabon » qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’administration gabonaise est effectif dans le pays. La plateforme dont l’objectif est de permettre au contribuable d’avoir de meilleures relations avec les services fiscaux et d’effectuer les paiements liés à leurs activités en toute quiétude, a été lancée le 8 avril 2024 à Libreville par le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, en présence de ses collègues le ministre des Comptes publics, Charles M’Ba et celui de la Communication, Laurence Ndong.
Version améliorée de E-tax, le service de paiement en ligne déjà préalablement en place, « Digitax Gabon » combine entre autres une console e-Bank_DGI destinée à recevoir des ordres de paiements. Selon les explications du directeur général des Impôts, Eric Boumah, le but ici est de «corriger les insuffisances de l’ancienne et pour gérer un nombre de contribuables beaucoup plus grand. Grâce à cette nouvelle plateforme, les entreprises gérées dans les centres des impôts des petites entreprises et des particuliers (Cipep, Ndlr) vont aussi pouvoir bénéficier des facilités liées à l’utilisation des télé procédures».
Sont concernées pour le départ, les contribuables les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 60 millions de Fcfa et ceux qui relèvent de la Direction des grandes entreprises. Lesdits contribuables pourront désormais effectuer leurs démarches fiscales de manière simplifiée et sécurisée en ligne. L’objectif de cette opération de digitalisation étant d’améliorer la collecte des impôts et taxes, tout en garantissant une gestion fiscale optimale. Le système accepte le paiement par mobile money donc via le téléphone portable. Il est aussi possible de payer un seul impôt via plusieurs banques en fonction des liquidités.
De manière concrète, cette plateforme innovante permettra la gestion intégrée de l’ensemble des processus fiscaux, incluant la gestion de l’assiette fiscale, le recouvrement, le contrôle fiscal, le traitement des contentieux, ainsi que le paiement des impôts par téléprocédure. Et d’après le ministre Mays Mouissi, « cette évolution s’inscrit parfaitement dans le cadre de la modernisation de l’administration publique, décidée par les plus hautes autorités de la République, en tête desquelles, le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, ainsi que le Premier ministre, Raymond Ndong Sima. Monsieur le directeur général, je voudrais vous exprimer notre sincère reconnaissance ».