Outre son humanisme légendaire, le ministre des Finances a une grande capacité d’innovation et de perfection.
Le premier signal d’humanisme qu’il a projeté aux Camerounais dès sa nomination en 1999 à la direction générale de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), est le traitement humain des retraités de cette institution. A la place du canon à eau et du gaz lacrymogène qui leur étaient servis à chaque revendication du paiement de leurs pensions, c’est plutôt un calendrier annuel de paiement dans des espaces et des commodités d’accueil aménagés qui leur sont désormais servis.
Outre cet aspect humain de l’homme, la première force du ministre Louis Paul Motaze réside dans son esprit d’intégration nationale, son respect de la culture et du choix spirituel des autres qu’il exprime même au niveau de sa famille nucléaire. Son deuxième atout qu’il exprime au niveau professionnel, est sa capacité à utiliser sans discrimination toute la ressource humaine mise à sa disposition par l’Etat. Le seul critère qu’il prend en compte dans son choix est la compétence. Sa troisième force est la célérité dans le traitement des dossiers. Ses proches collaborateurs nous témoignent que les parapheurs sont dépouillés au fur et à mesure qu’ils arrivent sur sa table et le contenu dispatché dans les diverses directions. En cas de trop plein, le weekend lui permet de faire un tour au bureau pour liquider les instances. Sa quatrième force c’est qu’il n’hésite pas à récompenser sous toutes les formes ses collaborateurs qui se démarquent positivement dans l’exercice de leurs fonctions.
C’est par exemple le cas des cadres de la direction de la Trésorerie du ministère des Finances qui ont reçu en 2020, des médailles exceptionnelles de Chevalier de l’ordre de la valeur du chef de l’Etat sur proposition du ministre Motaze, suite aux prouesses de mobilisation financière importante réalisée par ce groupe sur le marché monétaire. L’équipe de Samuel Tela avait aussi réussi à faire des propositions d’aménagement du fonctionnement du marché monétaire de la Beac, lesquelles ont été adoptées par la Commission bancaire.
