La rencontre qui s’est tenue du 22 au 24 août 2023 en Afrique du Sud, a abouti entre autres à l’élargissement de ce bloc de pays émergents avec l’arrivée de six nouveaux membres. La ville de Johannesburg en Afrique du Sud, a accueilli du 22 au 24 août 2023, le 15ème sommet es Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). La rencontre de ce bloc de pays émergents placée sous le thème : « Les Brics et l'Afrique : un partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif », a permis à une soixantaine de dirigeants de pays issus de diverses régions du monde, ainsi qu’une vingtaine de représentants d’organisations internationales, de discuter non seulement
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Azali Assoumani, président en exercice de l’Union africaine, sur les relations entre les pays Africains et les Brics, ln RFI.
C’est une très belle décision parce que l’Afrique est en train de lutter pour un multilatéralisme positif, conséquent et fructueux. Les Brics, effectivement, c’est une structure qui a toujours eu de très bonnes relations avec l’Afrique, y compris parce que l’Afrique du Sud aussi en est membre. Donc aujourd’hui, l’extension de cette structure à d’autres pays, du Moyen-Orient, d’Afrique, c’est une très bonne chose, parce que ça va dans le cadre du multilatéralisme qu’il faudrait mettre en place. .. J’ai dit que le temps des tiraillements, c’est fini. C’est vrai, il y a des gens ou des pays qui ont des intérêts particuliers. Ce que j’ai dit à Vladimir Poutine, c’est que maintenant, on a besoin de vous. On a
Paul-Simon Handy, de l’Institut d’études de sécurité (ISS), sur les enjeux du sommet des Brics, In RFI.
L’intérêt est tout d’abord politique. Il s’agit déjà pour l’Afrique du Sud, qui a invité ces pays d’Afrique, de montrer son leadership dans les efforts de création d’une sorte de forum alternatif aux institutions globales existantes. Il y a aussi un effet de communication politique pour les Brics eux-mêmes, de démontrer aux pays africains qu’ils ont un forum, qu’ils ont un lieu, où ils peuvent exprimer politiquement, mais aussi économiquement, les vues, les intérêts qui sont les leurs et qui sont notamment en désaccord avec l’actuel multilatéralisme qui est perçu comme dominé par les pays occidentaux, en tête desquels les États-Unis.
Les BRICS soudés face à l’hégémonie de l’Occident
Les dirigeants des pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se sont réunis le 23 juin dernier en mode virtuel dans le cadre de leur 14ème sommet. Placée sous le thème : « Favoriser un partenariat de haute qualité entre les BRICS, ouvrir une nouvelle ère pour le développement mondial », la rencontre présidée par le chef de l’Etat chinois Xi Jinping, a surtout permis d’élargir le champs de coopération de ce groupe de pays qui ont en commun le développement rapide de leurs économies respectives. Mais à l’heure où les puissances occidentales, notamment les Etats Unis d’Amérique, les anciennes puissances coloniales d’Europe ou encore le Japon, multiplient les initiatives pour davantage étendre leur hégémonie