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Vie chère : Le GICAM et le FMI favorables au relèvement des salaires au Cameroun

Le relèvement du pouvoir d’achat par une revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), est l’une des solutions préconisées par le Fonds monétaire international (FMI) et le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) pour atténuer les effets des tensions inflationnistes qui se sont aggravées depuis le 4ème trimestre de l’année 2021. Les deux parties ont échangé sur la problématique au cours d’une visioconférence tenue le vendredi 4 mars dernier. Y prenaient part outre Célestin Tawamba, le président du principal mouvement patronal camerounais et de ses deux adjoints que Reine Essobmadje Mbang et Emmanuel de Tailly ainsi qu’Aline Mbono, la directrice exécutive, Nicholas Staines, le représentant résident de l’institution financière au Cameroun assisté de Du Prince Tchakoté, son économiste. 

Cette mesure, si elle venait à être implémentée, permettrait aux entreprises notamment celles des secteurs les plus frappées par la conjoncture actuelle, de répercuter de manière partielle, les surcoûts sur les prix aux consommateurs selon les deux institutions. D’autre part, il est également suggéré en termes de pistes de solutions, la subvention de certains produits sensibles, les incitations à l’utilisation des matières premières locales et bien d’autres.

En outre, d’autres facteurs aggravant de cette crise ont été également abordés. Il s’agit notamment de l’extension du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement (Pecae), des contraintes de la réglementation des changes et des risques de relèvement des taux d’intérêts sur les marchés financiers au regard de la crise en mer noire. Le FMI pour sa part, a insisté sur la nécessité de garantir le bon fonctionnement de l’économie de marché dans lequel l’Etat joue efficacement son rôle de régulation, et le secteur privé celui de la création de richesses et d’emplois. Aussi, l’utilisation de la réglementation de changes comme instrument de restriction du commerce ou encore des politiques de régulation des prix qui obligent à des subventions mérite d’être interrogée.

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