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La date de la présidentielle fixée au 26 août 2023

Le projet de décret portant convocation du collège électoral a en effet été approuvé lors du Conseil des ministres tenu le 26 juin dernier.

Les gabonais vont se rendre aux urnes le 26 août prochain pour élire pour la première fois de l’histoire du pays, le chef d’Etat, les députés et les élus locaux en même temps. Le projet de décret portant convocation du collège électoral pour l’élection du président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux pour l’année 2023, a en effet été approuvé lors du Conseil des ministres tenu le 26 juin dernier à Libreville, sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba. Toujours selon ce même texte, le scrutin va s’ouvrir dans les bureaux de vote à 7 heures et se clôturera à 18 heures.

La décision prise en Conseil des ministres vient confirmer l’annonce faite le 25 juin dernier par le Centre gabonais des élections. Selon le calendrier électoral publié par cette instance, le processus va démarrer le 11 juillet avec le dépôt des candidatures, suivi le 11 août par l’ouverture de la campagne pour l’élection présidentielle. Les candidats aux législatives et aux élections locales entreront quant à eux en campagne le 16 pour finir la veille du scrutin, soit 9 jours plus tard.

Dans la même veine, les membres du gouvernement ont également adopté le projet de décret fixant le nombre de commissions électorales locales et consulaires électorales pour l’élection du président de la République. Ainsi, en application de l’article 17 de la loi n° 07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, modifiée, le texte indiqué prévoit pour ce scrutin, « la mise en place des Commissions électorales locales et consulaires électorales chargées chacune pour sa part, d’administrer et d’assurer le bon déroulement du processus électoral au lieu de leur installation ». Même si le président sortant Ali Bongo Ondimba n’a pas encore déclaré sa candidature, tout porte à croire que le fils de l’ex chef d’Etat Omar Bongo, arrivé au pouvoir en 2009, va se présenter pour un troisième mandat de sept ans à la tête du Gabon comme l’autorise la Constitution. Sa tournée à l’intérieur du pays lancée il y a plus de semaines et ponctuée par de grandes annonces, ainsi que l’inauguration de plusieurs infrastructures dans divers domaines, est sans doute un signe précurseur.

Elu in extrémis lors de la dernière présidentielle en 2016 avec 49,80% des voix en sa faveur contre 48,23 % pour Jean Ping, son principal adversaire, Ali Bongo Ondimba est sans doute conscient que la course à la magistrature suprême sera encore houleuse cette fois. Et ce même si l’on n’a pas encore une idée précise des différentes candidatures. L’autre préoccupation de l’actuel chef d’Etat sera également la gestion la période post-électorale, afin de ne plus vivre une situation similaire à celle d’août 2016, qui avait donné lieu à une spirale de violences au lendemain de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle.

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