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Priorité aux infrastructures, l’agriculture et l’industrie

L’Etat compte y injecter d’importantes ressources financières entre 2024 et 2026.

pour le prochain triennat (2024-2026), priorité sera accordée à la prise en compte de la cohérence et de l’interdépendance des projets dès la phase de conception, l’amélioration de la détermination des coûts de production des infrastructures, l’établissement d’une priorisation dans la construction des infrastructures publiques ; la définition d’une politique d’entretien et de rénovation des infrastructures publiques, et la valorisation des approches project-finance limitant l’exposition de l’Etat aux risques financiers.

Dans le secteur rural, les mécanismes permettant le décollage du secteur agricole devraient urgemment être mis en branle de manière à permettre aussi aux industries agroalimentaires de disposer de la matière première nécessaire à l’accroissement de leur production. Dans ce cadre, il convient d’accélérer la mise en œuvre des différents plans prévus à cet effet. Par ailleurs, les efforts du gouvernement porteront sur l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des actions qu’il entreprend pour soutenir les exploitants agricoles. Ainsi, un mécanisme de contrat de performance sera mis en place entre l’État et les acteurs bénéficiaires des appuis en intrants (semences et engrais). De même, l’Etat entend apporter des accompagnements spécifiques aux acteurs des moyennes et grandes exploitations agricoles. Un accent particulier sera accordé à la production des biens qui grèvent le plus la balance commerciale tels que le riz, le maïs, le blé, le poisson et le lait. La mise à disposition du matériel agricole aux producteurs des zones rurales sera également une priorité. Enfin, l’État entend mettre en place d’ici 2025, un mécanisme efficace pour permettre aux acteurs du secteur de l’élevage d’acquérir le matériel et les équipements nécessaires pour la production des intrants agropastoraux.

Dans le secteur des industries et services, l’Etat camerounais souhaite encourager la production des produits manufacturiers qui présentent un poids relativement important dans les exportations. Il s’agit notamment des produits du travail du bois (21,5%), des produits métalliques de base (11,6%), des produits du raffinage (10,5%), des produits chimiques (9,5%) et des produits du cacao (8,3%). Aussi, il compte accélérer la mise en place des champions nationaux en vue de promouvoir la transformation structurelle, tout en accélérant la mise en œuvre des mesures d’import-substitution et le système national d’innovation ainsi que l’élaboration d’une stratégie y relative.

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