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La promotion du « Made in Cameroon » au cœur de la Fiac 2023

Le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, l’a indiqué lors de son ouverture officielle, le 2 novembre dernier à Douala.

«Le commerce, levier de la relance économique, de l’industrialisation et de l’intégration régionale ». Tel est le thème de la deuxième édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiac) de Douala. Officiellement ouverte le 2 novembre 2023 par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, représentant du Premier ministre par ailleurs mandant du gouvernement, elle se situe dans la nouvelle configuration de l’espace économique africain avec l’avènement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Raison pour laquelle, les pouvoirs publics souhaitent que « la Fiac se révèle comme le nouveau monde que l’on veut bâtir, tout en favorisant la promotion des produits typiquement du terroir pour satisfaire les besoins locaux avant de penser aux exportations », a insisté le ministre du Commerce. Selon le membre du gouvernement, le thème sus évoqué, épouse les contours de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) avec en prime l’import-substitution, le contenu local et la promotion du « made in Cameroon ». L’objectif étant que le « commerce contribue au développement de l’Etat ».

Pour ce faire, il y a la nécessité d’avoir des infrastructures de qualité. Un engagement pris par Roger Mbassa Ndine, le maire de la ville de Douala. Ce dernier entend par conséquent, doter la capitale économique d’infrastructures devant améliorer son attractivité et partant, la destination Cameroun. Elise Deumani, présidente de la Fédération des femmes entrepreneures du Cameroun (Fasfecam), représentant les milieux d’affaires, a émis le plaidoyer qui consiste premièrement à la prise en compte du genre dans l’élaboration des politiques locales relatives à la Zlecaf. A cela s’ajoute la facilitation de l’accès aux financements, objet de la présence des banques comme Afriland First Bank, Bgfibank Cameroun et Access Bank Cameroun à cette foire. Le dernier point de son plaidoyer a trait à la formation des entrepreneurs qui jusqu’ici se plaignent du déficit d’accompagnement de l’Etat.

Nouvellement porté à la tête de la Fondation internationale Inter progress (FIP) organisatrice de la Fiac, de Promote, Yafe et des journées Cemac, Andreas Schweizer, s’est engagé dans un audio, au cours de sa présidence de « préserver, consolider et fructifier » les acquis générés et obtenus par son prédécesseur, Pierre Zumbach aujourd’hui son conseiller. Selon lui, l’organisation de cet évènement est un pari réussi au regard des difficultés rencontrées. C’était aussi l’occasion de présenter les changements intervenus au sein de la fondation notamment la création de la branche Afrique de la Fiac avec siège à Yaoundé au Cameroun en 2022, ainsi que la nomination d’un commissaire général de la Fiac courant 2023. Au-delà des expositions ventes, le rendez-vous de cette année a au menu des rencontres B to B et B to C, ainsi que des animations diverses.

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Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce
« La Fiac témoigne du dynamisme économique du Cameroun »

Sous les auspices de la vision prospective du président de la République, Paul Biya, cette foire institutionnelle témoigne du dynamisme économique du pays et de son engagement envers l’intégration régionale. En effet, anticipant sur la nouvelle configuration structurante de l’espace économique en Afrique avec l’avènement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le chef de l’Etat avait instruit le gouvernement, des années auparavant d’implémenter cette initiative à caractère régional et international à Douala en complément au Salon international de l’entreprise, de la PME (petite et moyenne entreprise) et du partenariat (Promote) de Yaoundé. Le thème choisi qui est : « le commerce levier de la relance économique, de l’industrialisation et de l’intégration régionale » épouse les contours de la Stratégie nationale de développement 2020-2030. Celle-ci met en avant l’import-substitution, le contenu local et la promotion du « Made in Cameroon ».

Andreas Schweizer, président de la Fondation Inter progress
« Nous entrons dans une nouvelle gouvernance »

La Fondation internationale Inter-Progress entre dans une nouvelle gouvernance dans sa trajectoire comme partenaire du gouvernement camerounais depuis exactement 30 années en référence à l’accord de coopération signé en 1993 favorisant l’organisation des grands évènements économiques par mandat : Des lors, le président de la Fondation résidant en Suisse élèvera ses priorités à la sensibilisation des autorités et des chefs d’entreprises helvétiques vers des coopérations et des partenariats renforcés en Afrique : La création d’une branche Afrique par le Conseil de fondation en 2022 avec siège à Yaoundé, et la nomination d’un commissaire général camerounais par le conseil, le 30 août 2023, vont accompagner cette nouvelle étape avec la mission stratégique de proposer au prochain conseil de fondation de 2024, l’architecture du rôle et des liens qui devront régir la branche Afrique et le siège de la Fondation dans une évolution qui nous motive ! Le travail évènementiel professionnel, spécialité de la Fondation internationale Inter progress, tourné vers l’accompagnement de la croissance de l’économie camerounaise et l’émergence du continent africain, désormais administré et animé par une branche Afrique encouragée et soutenue par le siège de la Fondation en Suisse, ouvre une nouvelle ère pleine d’espérance et de progrès !

Roger Mbassa Ndine, maire de la ville de Douala
« Douala se doit de contribuer au plus vite à la relance économique nationale »

Douala, capitale économique et locomotive incontestable de l’appareil de production de notre pays, se doit de contribuer au plus vite à la relance économique nationale, notamment en créant les conditions pouvant permettre aux opérateurs économiques de transformer en réalisations concrètes toutes les opportunités qui pourraient survenir. Nous avons le devoir d’insuffler un dynamisme nouveau à la coopération et au business dans notre ville, et d’en faire un modèle de développement participatif.

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