Vous êtes ici
Accueil > Assurances, Economie, Microfinance > Économie > Actualité > Les grandes attentes du Dialogue national inclusif

Les grandes attentes du Dialogue national inclusif

Outre le principal objectif qui est de fixer la durée de la Transition, la rencontre qui se déroule pendant tout ce mois d’avril va déboucher sur des propositions liées à l’organisation politique, économique et sociale du Gabon après ladite Transition.

ils sont au total 580 délégués issus de toutes les organisations politiques et de la société civile du Gabon, qui prennent part depuis le 2 avril dernier, au Dialogue national inclusif qui se déroule au Palais des sports de Libreville. « Ce Dialogue est un moment primordial au cours duquel nous allons pouvoir nous parle r avec franchise et sincérité », a déclaré le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, en ouvrant les assises. A noter que les travaux qui vont se dérouler jusqu’au 30 avril prochain, se déroulent en présence du président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) sur la situation gabonaise.

Si l’objectif principal du dialogue est de fixer la durée de la Transition, les participants sont également appelés à proposer l’organisation politique, économique et sociale du pays après la Transition. «Certes le présent Dialogue abordera également des sujets liés à la politique. Il ne saura ni être politicien ni politicard au sens des luttes partisanes pour la conservation ou la conquête du pouvoir », a encore déclaré le chef de l’Etat gabonais. En outre, le décret portant convocation et organisation de cette rencontre détaille qu’il sera question « de proposer des orientations appropriées en vue de conduire la Nation vers une démocratie et un État de droit véritables, d’arrêter et de définir les grands principes d’organisation de l’État et des pouvoirs publics, d’énoncer toutes mesures susceptibles d’assurer la réalisation de la justice sociale, de consigner toutes les valeurs communes déterminant le vivre ensemble du peuple gabonais ».

Par ailleurs, les Gabonais fondent de grands espoirs dans ce dialogue national inclusif sur le plan économique. « Nous attendons des Gabonais qu’ils prennent les bonnes décisions, qui nous permettent de construire un Gabon fort, dans la politique régionale, dans la relation diplomatique avec nos voisins et les pays plus éloignés. Nous sommes prêts à entendre des propositions de réformes. Il n’y a pas de calendrier arrêté. Si jamais nous avons des Gabonais qui nous indiquent que la bonne voie à suivre est celle-là et qu’ils sont majoritaires, nous allons suivre cette voie », a indiqué à ce sujet Mays Mouissi, ministre de l’Économie et des Participations.

Les conclusions de ces assises seront traduites en textes de loi puis soumises à un référendum qui permettra au peuple de se prononcer sur la proposition d’une nouvelle constitution. Il faut rappeler que c’est la 6ème rencontre du genre au Gabon après la Conférence nationale de mars-avril 1990, la Concertation politique de février 2023, les Accords de Paris de1994, les Accords d’Arambo et le Dialogue politique d’Angondje en 2017.

Laisser un commentaire

Top