Il faut des sanctions supplémentaires. Nous reconnaissons aussi le rôle que la France joue au Conseil de sécurité, comme la plume concernant la situation au Congo depuis pratiquement 30 ans, mais là il faut des clarifications. Nous espérons qu’après le passage du chef de l’État en France, il n’y aura plus d’équivoque. Il y a tous les dossiers de la Francophonie, il est quand même étonnant qu’il y ait une crise aiguë avec une tragédie humanitaire comme celle que nous avons à l’est du pays, que le deuxième pays francophone du monde, après la France en nombre de locuteurs, soit là, en train de subir l’agression d’un autre État membre de la Francophonie, et que tout cela soit vécu avec indifférence, à la limite de la complicité, parce que, quand on ne sanctionne pas, on ne désapprouve pas, ça signifie qu’on approuve, qu’on soutient, qu’on encourage, vous voyez… Donc il y a ce dossier, et au niveau aussi de la Francophonie, il y a même la gouvernance de la Francophonie, à travers son institution. Nous avons des propositions à faire, et ce sera fait au prochain Sommet de l’OIF, qui se tiendra je crois au mois d’octobre [en France].