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SFI et Ecobank au chevet du privé dans sept pays

Promouvoir le commerce et favoriser la croissance économique en Afrique. Tel est le principal objectif de la facilité de financement du commerce signée récemment entre la Société Financière Internationale (IFC) et Ecobank Transnational Incorporated (ETI) à travers ses sept filiales qui opèrent au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Malawi, au Mali et au Togo. La garantie de 140 millions de dollars (84,7 milliards de Fcfa) octroyée par le démembrement de la Banque Mondiale, considérée comme la plus importante institution mondiale d’aide au développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents, « contribuera à renforcer les opérations de financement du commerce des filiales participantes et à exploiter la présence étendue d’ETI en Afrique pour aider au développement de nouveaux partenariats commerciaux pour les entreprises de ces sept pays », peut-on lire dans le communiqué de presse produit à cet effet. L’objectif étant de contribuer à la réduction de la dépendance du continent envers des importations et à favoriser le développement économique. Rappelons que le volet commercial fait partie du programme de financement du commerce et de la chaîne d’approvisionnement africaine (Atri) d’IFC, d’un montant d’un milliard de dollars, destiné à soutenir le développement du commerce régional en Afrique.

Outre le financement, l’IFC s’est également engagée à fournir des services de conseil à Ecobank et à ses filiales, en mettant l’accent sur l’aide aux banques pour renforcer leur soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et accroître l’accès au financement pour les entreprises détenues ou dirigées par des femmes. D’après le Président du Conseil d’administration d’ETI, le partenariat avec IFC témoignage de la relation solide du groupe bancaire avec un partenaire important et de longue date. « Etablir ce programme mondial de financement du commerce vient renforcer l’objectif d’Ecobank à stimuler le commerce intra-africain et à soutenir les petites et moyennes entreprises à s’y engager en toute confiance. En éliminant les barrières financières, nous exploiterons la plateforme de paiements sans frontières d’Ecobank et notre gamme de solutions afin que ces entreprises puissent saisir l’opportunité qu’offre le marché unique de la Zone de libre-échange continentale africaine », a déclaré à cet effet Alain Nkontchou.

A long terme, il sera question de faciliter l’accès au financement des entreprises en Afrique, soutenir la croissance économique et stimuler la création d’emplois. En effet, l’accès au financement reste l’un des plus grands obstacles auxquels sont confrontées les petites entreprises africaines. Toute chose qui freine considérablement leur capacité d’investissement et de développement. Une situation paradoxale quand on sait que ce sont elles qui constituent l’épine dorsale des économies africaines, puisqu’elles représentant plus de 90% des entreprises du continent selon des chiffres officiels.

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