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5 milliards de dollars d’investissements de la Banque mondiale en Afrique

L’institution financière internationale l’a annoncé le 11 janvier 2021 au cours du One planet summit tenu à Paris en France.

La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Annonce a été faite le 11 janvier 2021 par son président David Malpass. Au cours du sommet sur le climat dénommé « One Planet Summit », un évènement de haut niveau s’est tenu dans la capitale française, Paris. Conjointement organisé par la France et les Nations Unies, il vise à promouvoir la lutte contre les changements climatiques et la préservation de la biodiversité. L’investissement de l’institution financière internationale vise trois objectifs principaux. Il s’agit de la restauration des paysages dégradés, l’amélioration de la productivité agricole et le renforcement des moyens de subsistance dans onze pays d’Afrique situés sur une bande de terre s’étendant du Sénégal en Afrique de l’Ouest, à Djibouti, pays situé en Afrique de l’Est. « Cet investissement, qui intervient à un moment crucial, permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la Covid-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et du changement climatique sur leurs populations et leurs économies », souligne le président du groupe de la Banque mondiale.

Selon cette institution financière internationale, l’enveloppe de plus de 5 milliards de dollars qu’elle entend investir, viendra soutenir l’agriculture, la biodiversité, le développement communautaire, la sécurité alimentaire, la restauration des paysages, la création d’emplois, la construction d’infrastructures résilientes, la mobilité rurale et l’accès aux énergies renouvelables dans 11 pays du Sahel, de la région du lac Tchad et de la Corne de l’Afrique. Un grand nombre de ces activités sont dans le droit fil de l’initiative de la « Grande muraille verte ». Elles s’inscrivent dans le prolongement des investissements entrepris depuis huit ans par la Banque mondiale dans ces pays, au profit de plus de 19 millions d’habitants et de l’aménagement de 1,6 million d’hectares pour une gestion durable des terres. « La restauration des écosystèmes naturels dans les zones arides d’Afrique profite à la fois aux populations et à la planète », affirme Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine.

En collaboration avec de nombreux partenaires, le dispositif « Progreen », un fonds fiduciaire de la Banque mondiale destiné à intensifier les efforts déployés par les pays pour enrayer la dégradation des terres, investira par ailleurs 14,5 millions de dollars dans cinq pays du Sahel à savoir le Burkina Faso, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Tchad. Le Groupe de la Banque mondiale se veut le plus grand bailleur de fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement. En décembre 2020, il a pris un nouvel engagement ambitieux : 35 % en moyenne de ses financements des cinq prochaines années devront avoir des retombées positives pour le climat.

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