Vous êtes ici
Accueil > Assurances, Economie, Microfinance > Économie > Actualité > Vers la réduction de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans

Vers la réduction de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans

C’est l’une des principales recommandations faites à l’issue de la concertation politique organisée du 13 au 23 février 2023 à l’initiative du chef de l’Etat gabonais.

Le président Ali Bongo Ondimba a présidé le 23 février dernier, a la cérémonie de clôture de la concertation politique visant des élections aux lendemains apaisés. Pendant près de dix jours, les participants dont des acteurs politiques de l’opposition et de la majorité présidentielle, les représentants des deux chambres du parlement ainsi que les représentants des conseils locaux entre autres, ont tenu de vifs échanges qui ont abouti à plusieurs propositions et autres recommandations.

La première proposition et l’une des plus importantes concerne la durée des mandats politiques au Gabon. A ce propos, les délégués ont appelé à la non-limitation de ces derniers ainsi qu’à leur harmonisation sur une durée de 5 ans. De ce fait, le mandat du président de la République passerait alors de 7 à 5 ans comme c’est déjà le cas pour les sénateurs, des députés et des élus locaux. Dans la même veine, ils ont préconisé l’adoption du scrutin à un tour pour toutes les élections politiques ainsi que la désignation des membres des bureaux des Conseils locaux à la proportionnelle, en cohérence avec l’élection des Conseillers locaux.

Sur un tout autre point, la concertation politique a recommandé de rehausser l’âge d’éligibilité pour la fonction de président de la République au Gabon de 18 à 30 ans et de réduire celui de l’éligibilité des sénateurs de 40 à 35 ans. Tandis que sur le plan financier, les participants ont proposé de diminuer les différentes cautions de candidature aux différentes élections : soit de 20 millions à 10 millions de Fcfa pour l’élection présidentielle, 500.000 à 350.000 Fcfa pour les législatives et sénatoriales et de 350.000 à 250.000 Fcfa pour les élections locales. Dans le même registre, le maintien du financement des campagnes électorales a été formulé.

Pour le reste, la concertation politique a en outre recommandé la nomination des sénateurs par le président de la République, de manière équitable entre les deux camps politiques et le passage du délai d’enrôlement de 45 à 30 jours. Par ailleurs, deux accords de principe ont été trouvés dont l’un sur l’inscription des primo-électeurs en tous lieux du territoire national et un autre sur l’examen des mesures d’apaisement. Les participants à la rencontre sont également parvenus à un accord a été passé sur l’achèvement du chantier de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral. Et afin de mener un suivi adéquat de toutes ces propositions et recommandation, les délégués se sont accordés de manière consensuelle à poursuivre la réflexion dans le cadre du Comité de suivi mis en place par la Concertation. Selon le président Ali Bongo, « la vocation est double : veiller à ce que toutes, je dis bien toutes, les propositions soient prises en considération ; et veiller à ce qu’aucune, je dis bien aucune, proposition ne soit dénaturée ».

Laisser un commentaire

Top