En légère hausse par rapport à l’exercice précédent, cette enveloppe lui permettra de mener à bien ses principales missions qui visent à développer la filière café-cacao à lutter contre le trafic illégal des produits pétroliers.
17,3 milliards de Fcfa. C’est le budget de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) pour le compte de l’exercice 2023. Cette enveloppe a été arrêtée au terme des travaux du conseil d’administration de la structure tenus le 10 mars dernier à Libreville sous la présidence de Jean-Maurice Ayine, son président. «On va dire qu’il est pratiquement, sur le même élan que l’exercice 2022, mais légèrement en progression », a déclaré Raphael Ngadi Litadi, représentant du ministre de l’Agriculture chargé de la valorisation de la ruralité, à propos dudit budget.
La rencontre a ainsi permis aux administrateurs de passer en revue, les différents postes et autres charges liées au fonctionnement de la Castaib pour un rendement meilleur à l’avenir. Par conséquent, des efforts doivent ainsi être fournis pour fiabiliser les états financiers. A cet effet, la Direction général a été instruite pour produire davantage d’efforts en matière de recouvrement. De même, tout doit être mis en œuvre pour que l’entreprise dont l’une des missions est de lutter contre le trafic illégal des produits pétroliers, retrouve un siège digne de ce nom. Car comme l’a indiqué le Président de son conseil d’administration (PCA) Jean-Maurice Ayine, « nous faisons tout pour que notre entreprise se porte au mieux et que nous répondions au mieux aux attentes que les pouvoirs publics ont bien voulu placer en nous ».
Vieille de plus de 52 ans, la Castaib a également mission de racheter les productions des planteurs, afin de développer la filière café-cacao. C’est ainsi que dans le but d’accompagner le gouvernement gabonais qui projette dans la mise en œuvre de son Plan d’accélération de la transformation, de faire passer la production nationale de cacao, de 250 tonnes en 2022 à 3 000 tonnes à l’horizon 2025, soit 12 fois la quantité actuelle, la Caisse a lancé en 2020 le projet Jeunes entrepreneurs café-cacao (Jecca). L’initiative a ainsi permis la création de 409 hectares de cacaoyers, soit près de la moitié de l’objectif global qui est de planter 1 000 hectares d’ici 2025.
