Nous ne sommes plus dans la gouvernance, nous n’avons plus de réserves en France pour garantir la convertibilité de la monnaie. Si les pays africains se mettent d’accord pour changer le nom et organiser différemment leur organisation monétaire, c’est de la souveraineté des Etats et nous voulons bien accompagner ce mouvement. La France n’a plus son mot à dire sur d’éventuelles réformes à venir concernant cette monnaie. Ce n’est pas à la France d’avoir un avis là-dessus. Nous avons fait notre part du chemin en sortant de la gouvernance du CFA, c’est maintenant aux Etats africains de décider.
Author: lefinancierdafrique
Le monde perd un des plus grands physiciens de l’ère moderne
La science vient de perdre un de ses dignes représentant. Le physicien britannique Peter Higgs, devenu célèbre pour avoir gagné le prix Nobel en 2013 pour ses travaux sur le « boson de Higgs », est en effet décédé lundi dernier à l’âge de 94 ans. Considéré par les physiciens comme la clé de voûte de la structure fondamentale de la matière, le « boson de Higgs » est la particule élémentaire qui donne leur masse à nombre d’autres, conformément à la théorie dite du « Modèle standard ». Surnommé « particule de Dieu » parce qu’il est partout, tout en étant particulièrement insaisissable, le boson est responsable de la masse de tout ce qui nous entoure. S’exprimant au sujet
Général Jean Varret, chef de la mission militaire de coopération française entre 1990 à 1993, sur le génocide rwandais de 1994, In RFI.
Absolument on aurait pu éviter. Parce que la France était très proche du Rwanda et les deux présidents s’appréciaient, se téléphonaient. Mais, attention, il aurait fallu commencer tôt, c’est-à-dire dès 1989, 1990… Dates auxquelles le processus du génocide s’est mis en place, progressivement. Ça aurait été trop tard, en 1993. La machine était lancée. Mais je pense que, dès le départ, vers 1989-1990, la France, si elle était convaincue des risques d’un génocide, aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière. Ces signes étaient clairs pour peu de monde. Un chef de coopération militaire a 26 pays et, dans chaque pays, il y a un colonel. Dans le cas du Rwanda, il y avait un colonel, qui s’appelle René Galinié,
Mouelle Kombi/Eto’o : le duel épistolaire
Le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi et le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto’o Fils, sont sans doute les deux personnalités qui font le plus parler d’elles en ce moment au Cameroun. Les deux hommes se livrent à une âpre bataille par courriers interposés, se rendant coup pour coup. Au cœur du conflit, la nomination d’un nouvel encadrement à la tête des Lions indomptables, avec notamment l’arrivée du Belge Marc Brys comme entraineur-sélectionneur, ainsi que le retour de l’ancien attaquant François Omam Biyick comme son adjoint, alors qu’il avait été limogé deux ans plus tôt. On a d’un côté Samuel Eto’o Fils qui conteste le choix de ces hommes et de
Christophe Lutundula, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la RDC, sur les sanctions supplémentaires contre le Rwanda, ln RFI.
Il faut des sanctions supplémentaires. Nous reconnaissons aussi le rôle que la France joue au Conseil de sécurité, comme la plume concernant la situation au Congo depuis pratiquement 30 ans, mais là il faut des clarifications. Nous espérons qu’après le passage du chef de l’État en France, il n’y aura plus d’équivoque. Il y a tous les dossiers de la Francophonie, il est quand même étonnant qu’il y ait une crise aiguë avec une tragédie humanitaire comme celle que nous avons à l’est du pays, que le deuxième pays francophone du monde, après la France en nombre de locuteurs, soit là, en train de subir l’agression d’un autre État membre de la Francophonie, et que tout cela soit vécu avec
Un inconnu Belge porté à la tête des Lions Indomptables du Cameroun
Le Belge Marc Brys, est depuis le 2 avril 2024, le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun. Le technicien de 61 ans remplace ainsi le Camerounais Rigobert Song, dont le contrat n’avait pas été renouvelé en fin février dernier par le gouvernement après deux années tumultueuses passées à la tête des Lions indomptables. Après une carrière d’entraineur essentiellement en club (Malines, Saint-Trond et Louvain notamment), Marc Brys qui était encore inconnu du grand public jusqu’à sa nomination au Cameroun, va vivre sa première expérience sur le banc de touche d’une sélection nationale et en Afrique. Il a pour double mission de qualifier le Cameroun pour la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2026. D’ailleurs, beaucoup de
Marc Ona Essangui, membre de la société civile et troisième vice-président du Senat, sur la candidature du général Oligui Nguema à la présidentielle de 2025, ln RFI.
Vous comprenez que c’est le dialogue qui l’autorise à se présenter, ce n’est pas lui-même qui décide de se présenter. C’est là où est la différence. Si, pendant les assises, il est décidé que le général Oligui Nguema sera présent à ces élections, cela n’engage plus le général Oligui Nguema. C’est le dialogue qui l’autorise à se présenter. Après, il y aura un référendum et, au cours de ce référendum, si les Gabonais disent non, ils vont dire non. Si les Gabonais disent oui, ils vont dire oui. Cela n’a plus rien à voir avec une décision personnelle du général Oligui Nguema. Si c’est le peuple gabonais qui décide que le général Oligui Nguema se présente, moi, ça ne me
Mama Nsounchiat Fit nouveau DG de Socopao
Mama Nsounchiat Fit est depuis le 21 mars 2024, le nouveau directeur général de Société commerciale des ports africains (Socopao) Cameroun, une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions logistiques aux armateurs. Le Camerounais remplace à ce poste le Français Jean Michel Macia, désigné responsable du contrôle des opérations logistiques chez Africa Global Logistics (AGL) selon un communiqué de presse publié à cet effet. Diplômé de l’Institut français (IFG) et de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’université Paris I Panthéon Sorbonne, Mama Nsounchiat Fit est présent dans le groupe depuis 25 ans. Celui qui est par ailleurs membre du comité consultatif d’orientation du Port autonome de Kribi (PAK) et du comité national de la facilitation des échanges (Conafe) a
Pape Ibrahima Kane, chercheur sénégalais et spécialiste des questions régionales en Afrique, sur les relations entre les nouveaux dirigeants du Sénégal et Paris, ln RFI.
Certainement, la plus facile à réaliser, c’est peut-être de demander la fermeture des bases militaires qui sont, Sonko l’a rappelé plusieurs fois, vraiment l’exemple de présence néocoloniale sur le territoire sénégalais. Et je pense également aux accords de défense, vouloir les renégocier et faire en sorte que le Sénégal ne soit plus dépendant de ses relations avec la France lorsqu’il s’agit de sécurité. Je dois même ajouter que [les nouveaux dirigeants du Sénégal] insistent sur la France, mais le Sénégal a aussi signé des accords avec les Américains. Vont-ils renégocier ces accords-là ? Vont-ils demander à la petite unité des forces américaines qui se trouve à l’aéroport de Yoff de quitter le territoire ? Ça, les semaines à venir nous
Bassirou Diomaye Faye, l’image de « la rupture » au Sénégal
Bassirou Diomaye Faye est depuis quelques jours, le 5ème président démocratiquement élu du Sénégal. L’ancien inspecteur des Impôts, 44 ans, a été déclaré vainqueur dès le premier tour à l’issue du scrutin présidentiel du 24 mars 2024. Avec pourtant le statut d’outsider, la doublure de l’opposant Ousmane Sonko a récolté près de 56 % des voix, selon les résultats provisoires, en attendant la confirmation de la Commission électorale au plus tard demain vendredi, puis la validation de son élection par la Cour suprême. Lors de sa première sortie officielle en tant que chef d’Etat, Bassirou Diomaye Faye, présenté comme le candidat de la rupture, a donné le ton sur les grandes orientations de son mandat de cinq ans. Il s’agit