Evaluée à 385 milliards de Fcfa, elle permettra de porter la production du Cameroun à 750000 tonnes d’ici 5 ans. Après les multiples programmes mis en place pour relancer la filière riz mais qui jusqu’ici n’ont pas donné des résultats escomptés, le gouvernement vient d’adopter une stratégie pour booster la production de cet aliment du pays. Adoptée au cours d’un atelier présidé par le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Gabriel Mbairobe, ce plan de développement de la filière évalué à 385 milliards de Fcfa, vise à porter la production à 750.000 tonnes d’ici 2030. «L’objectif, loin d’être de produire seulement, est de rendre disponible sur les marchés un riz de haute qualité à des prix compétitifs. Cela passe par
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Coopération Cameroun-Banque mondiale : 265 milliards de Fcfa pour l’agriculture et le capital humain
Ce financement va faciliter une production agricole sur 12.000 hectares pour permettre aux ménages les plus vulnérables, d’être à l’abri de la famine et améliorer la qualité de l’emploi jeune. Le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, et le directeur des opérations de la Banque mondiale au Cameroun, Abdoulaye Seck, ont procédé le 26 octobre 2022 à Yaoundé, à la signature de trois conventions de financements d’un montant de 265 milliards de Fcfa. La première convention concerne le projet d’aménagement et de valorisation des investissements dans la vallée du Logone (Viva Logone). Evalué à 113,4 milliards de Fcfa, ce projet permettra de soutenir l’irrigation, qui devrait faciliter une production agricole sur 12.000 hectares,
Agriculture : Les pistes de financements explorées à Yaoundé
C’est à la faveur de la toute la première édition du Forum sur la finance agricole qui se tient du 18 au 21 octobre 2022 dans la capitale camerounaise Véritable enjeu crucial pour le développement de l’agriculture, le financement constitue aujourd’hui le ventre mou de l’essor du secteur agricole en Afrique. Cette problématique sera au centre de la toute la première édition du Forum sur la finance agricole qui se tient du 18 au 21 octobre 2022 à Yaoundé. Organisé par le gouvernement camerounais de concert avec a le Fonds international de développement agricole (Fida) et d’autres partenaires techniques et financiers (PTF), cette rencontre est d’après Gabriel Mbairobé, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader), « l’occasion offerte aux agriculteurs
Formation : La Chambre d’agriculture renforce les capacités des producteurs
C’est dans le cadre des sessions de formation qui se tiennent dans les 10 régions du pays tout au long du mois de ce mois de juin sur ses quatre secteurs de compétence de l’instance consulaire. Selon un communiqué publié il y a que quelques jours, le président de la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun (Capef), Martin Paul Mindjos annonce la tenue de 19 sessions de formation des producteurs dans ses quatre secteurs de compétence et dans les 10 régions du pays tout au long du mois de juin 2022. « Les inscriptions à ces sessions de formation sont ouvertes dans les représentations régionales de la Capef. Et pour prendre part, les participants devront débourser
Les mesures fiscales pour booster la filière banane
Elles sont contenues dans le projet de loi de Finances en examen au Parlement. selon les données statistiques de l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), les exportations de la banane produite dans le pays au mois de juillet 2021 ont culminé à 12.459 tonnes, en hausse de 764 tonnes par rapport aux 11.695 tonnes à la même période l’année dernière (2020). Une augmentation qui s’explique notamment par les chiffres de la Société des Plantations du Haut Penja (PHP), filiale camerounaise de la Compagnie fruitière de Marseille en hausse de 404 tonnes cette année par rapport à 2020, où elle avait exporté 9.948 tonnes de ce produit, et par les performances de la Cameroon development corporation (CDC), dont les activités ont été perturbées
L’arrimage du plan d’investissement agricole aux objectifs du PAT préoccupe
Il s’agit selon le gouvernement gabonais, d'en faire un instrument d’opérationnalisation du volet agricole du Pland’accélération et de transformation (PAT). Alors qu’il était présenté dès 2013 au moment de son lancement comme «un programme novateur, tant du point de vue des approches que des stratégies, qui vise à améliorer les moyens d’existence, la sécurité alimentaire et la résilience environnementale par le soutien aux stratégies et programmes de développement agricole », le Plan national d’Investissements agricoles, de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Pniasan), n’a pas été en mesure de faire décoller ce secteur au Gabon. Entre absence de mécanismes de suivi et approche aléatoire, ce Pniasan a depuis piétiné, obligeant le gouvernement à modifier sa stratégie. En effet, comme annoncé en marge de
Le Minader valide 900 pesticides
Ils ont été approuvés par la Commission nationale d'Homologation des produits phytosanitaires et de certification des appareils de traitement. Au moment où la campagne agricole bas son plein, les producteurs viennent d’être édifiés sur les produits phytosanitaires à utiliser. Réunie la semaine dernière, la Commission nationale d’homologation des produits phytosanitaires et de certification des appareils de traitement logée au ministère de l’Agriculture et du développement rurale (Minader), a publié la liste des pesticides à utiliser par les producteurs. Au total, 900 pesticides ont été homologués par la Commission. Dans cette liste, l’on retrouve des pesticides fongicides, insecticides, herbicides et limacides représentés à près de 90% et les régulateurs de croissance pour le reste. A côté des noms de chaque produit phytosanitaire,
Le Gabon lance les bassins agricoles
Des conventions pour le démarrage effectif de l'exploitation de cinq Zones agricoles ont été signées le 15 décembre 2020 à Libreville. A peine deux mois après son adoption en Conseil des ministres, le projet de création de cinq Zones agricoles à forte productivité (Zap) dans trois provinces du Gabon (Estuaire, Moyen-Ogooué et Ngounié) a franchi une nouvelle étape. En effet, le 15 décembre, le ministère des Eaux et Forêts, Lee-White, et son collègue en charge de l’Agriculture et de l’Élevage, Biendi Maganga-Moussavou, ont signé deux conventions pour le démarrage effectif de cinq agropoles destinés à la diversification de l’économie nationale, mais également à encourager les jeunes à retourner à la terre. Le premier est un accord-cadre qui définit le cadre général
Cinq agropoles en création
Ces Zones agricoles à forte productivité, seront à promouvoir la culture de spéculations vivrières notamment la banane, le manioc, le mais, le riz et le soja, de meme qu'à développer l'élevage (avicole et porcin) à grande échelle. Le Gabon veut booster le développement de l’agriculture pour inverser la tendance de la dépendance alimentaire et à terme, parvenir à l’autosuffisance alimentaire. Dans ce cadre, le gouvernement via le ministère de l’Agriculture a entrepris d’organiser ce secteur en annonçant la création de cinq agropoles. Le projet de création des Zones agricoles à forte productivité, pour encourager les jeunes à retourner à la terre, a reçu l’approbation du gouvernement lors du Conseil des ministres du 13 octobre 2020. Initialement annoncé au nombre de deux