Elle a franchi la barre de 4,3% de croissance en 2021 contre 0,1% en 2020, grâce à ce secteur qui a le plus contribué à dynamiser l’activité économique du pays au cours de cette année. Selon l’Institut national de la statistique (INS) qui vient de publier le rapport 2021 sur les comptes nationaux, l’activité économique au Cameroun a rebondi de 3,6%, après le fléchissement de 0,3% observé en 2020. «Ce regain de l’activité économique nationale s’observe dans presque tous les secteurs d’activités, mais beaucoup plus dans les branches qui ont été les plus affectées par la crise, notamment les services, tels que le transport, l’hébergement et la restauration, et les activités industrielles ». L’INS souligne qu’« avec une croissance remarquable de
Tag: INS
Produits alimentaire : Tensions inflationnistes dans plusieurs villes camerounaises
Le taux d’inflation a déjà franchi le seuil communautaire de 3% dans beaucoup de d'agglomérations. Dans sa récente note de conjoncture, l’Institut national de la statistique (INS) indique que les prix des produits alimentaires connaissent une flambée fulgurante au Cameroun en cette année 2022. L’INS note qu’en moyenne sur les douze derniers mois, le taux d’inflation est très proche de la norme communautaire Cemac dans certaines localités en fin mars 2022 (+2,9%), mais dépasse ce seuil dans six villes recensées. Il s’agit d’Ebolowa (+4,5%), Bamenda (+4,4%), Maroua (+4,3%), Bertoua (+3,9%), Bafoussam (+3,6%) et Garoua (+3,0%). Ces tensions inflationnistes, indique l’INS, sont entretenues principalement par les prix des produits alimentaires notamment la viande, le pain, les céréales, la farine, le poisson, les huiles
Les approvisionnements pas toujours garantis
76% des 770 entreprises approchées par l’Institut national de la statistique (INS) en 2020 en souffrent. Selon l’enquête menée du 27 avril au 10 mai 2020 par l’Institut national de la statistique (INS) pour mesurer les effets socioéconomiques de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) au Cameroun, 76% des 770 entreprises approchées à savoir 9,5% de grandes tailles, 56,2% de petites et moyennes tailles (PME) et 34,3% d’unités de production informelles (UPI), déplorent une baisse de leurs approvisionnements intérieures. Par contre, 60% des grandes entreprises ont indiqué rencontrer des difficultés d’approvisionnement de l’extérieur. Une étude menée par un universitaire de l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) en 2009 démontre qu’en raison de leur faible capacité financière due aux difficultés d'accès aux crédits
Le contraste de l’économie camerounaise
La note de conjoncture de l’INS publiée le 13 septembre 2021, rapporte un déficit commercial de 744 milliards de Fcfa, en hausse de 7,5% sur un an malgré l’augmentation des exportations. Selon les données du premier semestre 2021 de l’Institut national de la statistique (INS), le Cameroun affiche un déficit de la balance commerciale de 744 milliards de Fcfa au 30 juin 2021, soit une hausse de 7,5% à la même période en 2020. « Cette accentuation du déficit commercial résulte de la hausse des dépenses d’importations de 15,4% par rapport au premier semestre 2020 ; la hausse des recettes d’exportations de 21,5% enregistrée sur la même période n’ayant pas été suffisante pour couvrir les dépenses d’importations », explique l’INS. Néanmoins,
Classer 2020 dans les oubliettes sur le plan de la croissance
2020 n’aura pas été une année faste pour l’économie camerounaise. C’est en substance ce que révèle l’Institut national de la statistique (INS) dans son rapport intitulé : « Les Comptes nationaux 2020 ». Le document rendu public le 14 septembre dernier indique que l’activité économique nationale a fortement ralenti avec une croissance du Produit intérieur brut (PIB) établie à seulement +0,5%, contre un chiffre séducteur de +3,5% en 2019. Selon la structure en charge entre autres de rendre disponibles les données et les indicateurs statistiques nécessaires à la gestion économique et sociale du Cameroun, « ce fléchissement est imputable à la pandémie de Covid-19, qui a induit une baisse des échanges et une perturbation de l’activité économique, du fait des