La banque a réuni le 8 décembre 2021 à Douala, les acteurs du commerce extérieur pour les édifier sur la nouvelle règlementation des changes, ainsi que l’application des instructions de la Beac dans l’exécution et le dénouement des transactions en devise. «Commerce international by Afriland : célérité et conformité réglementaire ». C’est le thème de la 5è édition du Customer information meeting (CIM). Un concept développé par Afriland First Bank pour répondre au besoin d’une plateforme « corporate » dédiée à l’animation commerciale. Cette plateforme réunit à périodicité régulière des clients retenus selon leurs secteurs d’activités et leurs centres d’intérêts. Pour cette 5ème édition, la dernière de l’année 2021, la banque panafricaine a choisi de mettre l’accent sur la réglementation de
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Les entreprises extractives invitées à rapatrier 35% des devises générées
C’est le taux qui leur a été concédé pour les deux prochaines années, à partir du 1er janvier 2022. Pour aboutir au respect de la réglementation des changes dans le secteur extractif, une centaine de rencontres ont été organisées. De nombreuses problématiques ont été soulevées par les opérateurs. Notamment celles sur la domiciliation des importateurs et exportations de biens et services, lorsque le montant de la transaction est supérieur à 5 millions de Fcfa. Pour les opérateurs, ce dispositif est considéré comme une lourdeur administrative au regard du nombre important de factures devant être réglées par mois. En effet, au cours de l’une de ces rencontres, les opérateurs ont avancé que pour toute la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac),
Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, sur le non-respect de la règlementation des changes sur l’économie de la Cemac, In Cameroon Tribune.
Le non-respect de la réglementation des changes a un réel impact sur nos économies qui, je le rappelle, sont largement extraverties. En effet, aujourd’hui, pour 100 Fcfa dépensés par un concitoyen de la Cemac, 60 Fcfa servent à acheter des produits de consommation importés de l’étranger, principalement des produits alimentaires, des biens de consommation, mais également des médicaments et autres biens et services. Cela souligne toute l’importance pour notre sous-région d’une contribution optimale de toutes les entreprises génératrices de devises à la consolidation de nos réserves de changes. Cela permet non seulement d’accroitre la capacité de financement de notre système bancaire, mais aussi de créer un effet d’entrainement au niveau du secteur productif local. Il en va ainsi du développement