C’est l’ambition que s’est fixée cette institution financière de deuxième catégorie à l’horizon 2025. La Mission d'investissement pour la gestion de l'épargne et du crédit (Migec) S.A ambitionne être un référentiel d’inclusion financière d’au moins 75.000 micro-entrepreneurs à l’horizon 2025. Pour atteindre cet exploit, cet établissement de microfinance (EMF) finance l’économie par l’octroi des crédits et les placements (Bon de caisse, dépôt à terme). Il s’engage aussi dans l’inclusion financière avec des conseils et formations et la promotion de l’investissement. Pour mieux comprendre cette ambition que nourrissent les dirigeants de la Migec, ils expliquent que le but est de rendre leur institution financière accessible aux potentiels investisseurs et « amoureux » du développement économique du secteur privé et du Cameroun en général.
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Des mécanismes à mettre en place pour les EMF
La rencontre a permis d'apporter quelques détails sur le fonds de refinancement direct. Au 31 décembre 2019, les responsables d’Itimac (initiative pour la transparence dans l’industrie de la microfinance) ont constaté que les dépôts à long terme, représentent 6,8% contre 8,8% pour les moyens termes et 84,5% pour les dépôts à court terme. Et les crédits à long terme représentent 32% contre 12,6% pour les crédits à moyen terme et 55,4% pour les crédits à court terme. Ce qui est très problématique pour les Etablissements de microfinance (EMF). Le fonds de refinancement semble donc être considéré comme la roue de secours de ces institutions pour rendre encore plus dynamique leur trésorerie. Toutefois, la mise en place d’un fonds de refinancement direct impose
Le casse-tête des établissements de microfinance
Nombre d'EMF au Cameroun présentent un portefeuille à risque supérieur à 25%. Une situation qui met à mal la trésorerie de ces établissements financiers. Au Cameroun, le taux de portefeuille à risque dans les établissements de microfinance (EMF) et les banques se situe autour de 20% en 30 jours. Ce qui d’après les professionnels du secteur bancaire, est élevé par rapport aux standards internationaux qui recommandent au maximum 5% en 30 jours. La Financière d’épargne et de crédit (Finec) fait partie de ces EMF. Comme bon nombre d’établissements financiers au Cameroun, son portefeuille à risque est entre 20 et 25%. « Cette situation est générale et les EMF font face à de nombreuses difficultés liées au remboursement de leur crédit »,