La Chine entend se tourner vers les robots humanoïdes pour compenser le manque de bras dans les usines de tôlerie, peinture, soudure et autres. A cet effet, le géant asiatique entend fabriquer ces créatures en masse dès 2025, pour en devenir le premier producteur mondial. Il s’agit plus spécifiquement des «hommes machines», ces automates pourvus d’une morphologie rappelant celle des humains de chair et d’os. «D’ici à 2027, la robotique deviendra un nouveau moteur important de notre croissance économique», a indiqué le ministère chinois de l’Industrie et des technologies de l’information. Il ne s’agira pas de pousser les humains au chômage, mais plutôt de les assister dans les corvées les plus rudes (déplacer des charges trop lourdes par exemple, ou répétitives, comme la fixation de milliers de vis à la chaîne). «Ces robots humanoïdes sont dotés d’une tête, d’un torse de bras et de jambes, qui leur confèrent les mêmes capacités motrices que nous pour se déplacer, manipuler les objets ou porter des charges», explique Olivier Ly, enseignant-chercheur en robotique au Laboratoire d’informatique de l’université de Bordeaux (Labri).