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Abderaman Koullamalah, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Tchadien, sur l’incidence de la mort de l’opposant Yaya Dillo sur l’image du pays, In RFI.

Ça, ce n’est pas notre problème. Notre problème est d’assumer complètement nos responsabilités et les responsabilités que nous avons vis-à-vis de notre peuple. Est ce qu’il serait compréhensible qu’un homme qui va attaquer les institutions de la République puisse se la couler douce, ce n’est pas possible. Il fallait l’arrêter. Il a refusé de se faire arrêter, il est advenu ce qui devait advenir. Est-ce que nous devrions faire un compromis entre l’image du Tchad et l’État de droit ? Ce n’est pas de notre fait, ce sont des faits des gens qui veulent saboter la transition. Pour notre part, cela ne nous empêche pas du tout d’avancer vers le processus électoral en cours. Il n’y a pas d’autre solution que de mettre fin à cette transition le plus rapidement possible avec l’organisation des élections à venir. Pour nous, notre caravane est en marche et nous continuerons à aller vers l’aspiration des Tchadiens au retour d’un ordre constitutionnel. Parce que depuis toujours, les Tchadiens ne font que réclamer l’exercice réel de l’État de droit. Aujourd’hui, nous en avons pris la direction.

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