Vous êtes ici
Accueil > Dixit > Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, sur le phénomène de Trafic de nouveau-nés qui prend de l’ampleur au Cameroun, In Crtv poste national.

Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, sur le phénomène de Trafic de nouveau-nés qui prend de l’ampleur au Cameroun, In Crtv poste national.

En tant que mère, j’ajouterais grand-mère, j’ajouterais même la pédiatre que je suis, je suis choquée par ce qui est en train de se passer dans notre société, et j’ai du mal à comprendre comment on en est arrivé là. Comment peut-on imaginer vendre le fruit de ses entrailles aussi facilement. Un enfant qui nait, c’est le fruit de deux personnes. La vie est sacrée. Quand un enfant est conçu, je pense qu’il faut assumer sa responsabilité jusqu’au bout. Et c’est ici le lieu pour moi d’interpeller les familles parce que lorsque les adolescentes, sans être préparées pour des raisons peut-être la pauvreté, arrivent à prendre une grossesse, je pense que les familles doivent assumer leurs responsabilités parce que beaucoup de parents ont baissé les bras. Pourquoi les enfants se retrouvent dans le désarroi ? C’est vrai qu’il y a une pauvreté ambiante, mais on a grandi dans la pauvreté ambiante sans se prostituer, sans prendre des grossesses, donc il revient à la famille, la cellule de base de la société, d’encadrer ces jeunes, de savoir éviter ces grossesses, d’attendre d’être un peu plus mature. Et il y a même déjà des services de santé qui permettent aux adolescentes, sans les encourager à se livrer à une sexualité précoce, à éviter les grossesses. Et il revient aux parents de surveiller particulièrement les jeunes filles, les premières victimes.

Laisser un commentaire

Top