Menée dans le cadre de l’opération Halcomi, cette prise a été effectuée le 17 avril 2021 à l’aéroport international de Douala.
Rien n’échappe plus aux fins limiers de la douane camerounaise. Dans le cadre de l’opération Halte au Commerce Illicite (Halcomi) menée le 17 avril dernier, les éléments de la Douane ont procédé à la saisie d’une cargaison de 6072 tests de covid-19 suspects et non déclarés à l’aéroport international de Douala. Selon la cellule de communication de la direction générale des Douanes, ces tests de Covid-19, n’aurait aucun agreement, ne répondant ainsi à aucune norme et standard internationaux en matière de tests de dépistage covid-19. Il faut noter que depuis l’apparition des premiers cas covid-19, le Cameroun, par le biais du ministère de la Sante Publique, a mis sur pied un système de riposte conforme aux orientations et propositions de l’Organisation Internationale de la Santé (OMS). L’on peut citer entre autres, la mise en place des postes de santé aux frontières et aux points d’entrées portuaires du pays, dans le but de lutter contre la propagation de cette pandémie.
Cette saisie de test frauduleux de Covid-19 intervient après une autre opération menée par les gabelous en février dernier, et qui avait permis de saisir 150.000 masques de protection. « Il s’agit d’une belle entrée en matière des Douanes camerounaises dans « l’opération Stop 2″ de l’OMD, qui vise à bloquer les mouvements transfrontaliers de produits pharmaceutiques et de fournitures médicales illicites ou contrefaites. Le tout en exécution du message fax N°408/Minfi/DGD du 19 janvier 2021 du directeur général des Douanes, prescrivant une participation honorable du Cameroun à cette opération », précise la note d’information de la cellule de communication de la Direction générale des Douanes (DGD).
Les prescriptions de cette opération sont claires. « Dès que les conditions et le circuit d’importation n’ont pas été respectés, qu’on ne connait pas le pays d’origine ni le fabricant des produits, forcément il y a des doutes sur la qualité de ces masques. On s’interroge sur leur capacité à ne pas laisser filtrer les particules, à protéger. Et comme les masques relèvent du domaine sanitaire, ils ont été mis à la disposition de la délégation du ministère de la Santé publique », a indiqué Quentin Achille Dima, chef de cellule de la surveillance douanière à la DGD. Il convient de préciser que l’opération « Stop2 » de l’OMD, vise à sécuriser les envois transfrontaliers, la distribution des vaccins, les médicaments, les fournitures et équipements médicaux (masques de protection, médicaments, gels hydroalcooliques) dédiés à la lutte contre la Covid-19.