La banalisation des contenus pornographiques est un défi à la fois éthique et sociétal. Nous n’éviterons pas longtemps l’épineuse question de savoir comment ce phénomène va modifier les comportements sexuels en Afrique contemporaine. Quelle éthique pour la production et la diffusion des contenus à caractère sexuel ? Comment protéger les enfants, surtout les mineurs, contre ce déferlement de pornographie qui défie les notions traditionnelles de pudeur et les démarcations classiques entre le privé et public ? Où commence et s’arrête l’intimité ? Nos sociétés ont intérêt à se pencher sur ces questions et à se fixer des repères pour une nouvelle éthique collective. L’éthique sexuelle promue par la plupart des religions est souvent jugée rigoriste, mais, même si c’est difficile à vivre, on peut, avec un peu de recul, apprécier la sagesse qu’elle incarne. La maîtrise de soi, cet effort constant sur soi pour domestiquer ses pulsions sexuelles, reste une valeur sûre que les parents doivent continuer à recommander à leurs enfants. C’est difficile, mais c’est la seule voie de l’humanisation de la sexualité.
LES CHIFFRES DE LA SEMAINE
6871,7 milliards de F CFA
C’est l’encours des titres publics franchit en juin 2024 dans la Cemac, selon la Beac.
1 500 milliards de F CFA
C’est l’encours de dépôt enregistré par Afriland First Bank en 2023, selon la banque.
832 milliards de F CFA
C’est le total bilan de CCA Bank à fin septembre 2024, selon le président du conseil d’administration de la banque.
321 milliards de F CFA
C’est le montant des recettes non-fiscales collectées par le Cameroun en 2023, selon le ministère des Finances.