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200 milliards de fonds de garantie de l’Etat aux entreprises

Une convention y relative a été signée le 22 juillet 2021 entre le ministre des Finances et les établissements de crédit.

L’accompagnement de l’Etat auprès des entreprises se bonifie au fil des années. Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, le président l’Association des professionnels des établissements de crédits du Cameroun (Apeccam), Alphonse Nafack et le président de l’Association nationale des établissements de microfinance (Anemcam) ont procédé le 22 juillet dernier à Yaoundé, à la signature d’une convention relative à la mise en oeuvre de la facilité de garantie des prêts bancaires au titre des emprunts intérieurs. Il s’agit d’un instrument par excellence de soutien pour les créateurs de richesses.

Comme l’a rappelé le secrétaire général du ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa, par ailleurs, président du Comité de réflexion multisectoriel mis en place en vue d’assurer le suivi de la concrétisation de cette réforme, ce nouveau dispositif trouve son fondement dans la Loi de Finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2021, qui autorise le Gouvernement à accorder, au cours dudit exercice, l’aval de l’Etat aux établissements publics et aux entreprises publiques et privées au titre d’emprunts intérieurs, pour un montant global plafonné à 200 milliards de Fcfa. Bien plus, la clé de répartition de ce montant se situe à 85%, soit un portefeuille de 170 milliards de Fcfa pour le secteur bancaire et 15%, soit 30 milliards de Fcfa pour les EMF. Cette répartition tient compte de la contribution de chaque secteur au financement de l’économie nationale. A travers ce nouveau dispositif, « il devient plus que nécessaire pour le secteur bancaire et celui de la microfinance, de jouer pleinement leur rôle dans la mise en oeuvre de cette facilité, notamment dans l’accompagnement de ce segment d’entreprises », a indiqué Louis Paul Motaze. Et « le secteur bancaire entend saisir l’opportunité que lui offre cette convention, pour en tirer le meilleur parti et contribuer davantage à la relance économique de notre pays, au financement des entreprises impactées par le Covid-19, celles du Nord-ouest et du Sudouest… », s’est réjoui pour sa part Alphonse Nafack.

Sont donc éligibles à ce nouveau dispositif, les entreprises opérant dans les secteurs prioritaires retenues dans la Stratégie nationale de développement 2020-2030, mais aussi celles impactées par le Covid-19. Cette facilité de garantie de portefeuille est un instrument utile, non seulement pour relancer les entreprises impactées par la crise sanitaire, soit en couvrant leurs besoins en fonds de roulement, soit en appuyant leur programme d’immobilisation corporelle. Au regard de la structure de notre économie, la Petite et moyenne entreprise (PME), plus fragile aux chocs endogènes et exogènes, sera privilégiée.

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