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388 établissements de mirofinance autorisés à exercer au Cameroun

Le ministère des Finances à rendu public au mois de janvier dernier, la liste des structures en conformité dans ce secteur d’activité.

il ne fait aucun doute que dans le secteur de la finance au Cameroun, le segment de la microfinance est très dynamique. Au fil des années, il s’est enrichi avec un nombre important d’Établissements de microfinance (EMF). Malgré certaines fermetures observées dans le secteur, ces structures sont toujours plus nombreuses que les banques et les compagnies d’assurances.

Toutefois, au regard de la réglementation en vigueur structurant le secteur de la microfinance, le ministère des Finances (Minfi) a rendu publique il y a quelques jours, la liste des EMF autorisés à exercer au Cameroun. Parmi les centaines existants sur le triangle national, seules 388 unités sont autorisées à mener légalement leurs activités. C’est dire que sur environ 420 EMF encore ciblés au cours de l’année dernière, le Minfi ne reconnait pas 32 d’entre elles.

La liste rendue publique contient comme à l’accoutumé les noms des dirigeants, les agréments et les numéros d’immatriculation au Conseil national du crédit. Il ressort de la liste publiée par le Minfi, un classement constitué d’EMF indépendants et en réseau éparpillé dans les 10 régions du Cameroun. Pour le Minfi, en procédant à la publication de la liste des EMF agréés pour l’exercice de l’activité de microfinance, , il s’agit « d’attirer l’attention du grand public sur la nécessité d’entrer en contact avec les établissements dûment agréés ».

Parmi les 388 EMF agréés, figurent des EMF indépendants parmi lesquels (l’Action Finance d’Afrique, la Coopérative d’épargne et de crédit d’investissement, la Caisse d’épargne et financement en Afrique, Advans Cameroun, Cecaw, Cec, Crédit du Sahel ou Camed S.A). Les EMF constitués en réseau sont entre autres Mufid Union, Camccul, Reccucam, Nowefoch, U3C, Cveca, Ceca etc. « … Il est demandé aux établissements de microfinance qui ne sont pas encore mis totalement en conformité avec les exigences du nouveau dispositif réglementaire régissant l’activité de microfinance en zone Cemac, d’engager ou de finaliser les diligences nécessaires pour leur mise en conformité effective », met en garde le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze.

En effet, le dispositif de contrôle et de gestion de la Commission bancaire des Etats de l’Afrique centrale (Cobac) force les établissements de microfinance à s’arrimer à une bonne gouvernance, et à respecter des systèmes de contrôle qui permettent de garantir leur solvabilité et leur pérennité.

Entré en vigueur le 1er janvier 2018, le nouveau dispositif tient compte des préoccupations actuelles comme le blanchiment des capitaux. Il est plus rigoureux en matière de contrôle, de gestion, de profil des dirigeants et de constitution du capital minimum, ce nouveau dispositif rapproche les EMF des établissements de crédits (banques, assurances). Il renferme une dizaine de changements majeurs. Ainsi, le capital social des EMF de deuxième catégorie est passé de 50 millions à 300 millions de Fcfa. Pour les EMF de troisième catégorie, le capital social augmente de 25 millions à 150 millions.

En rappel, cinq régions au Cameroun concentrent plus de 90% des EMF. Il s’agit de la région du Littoral, Centre, Nord-ouest, Sud-ouest et Ouest. En 2022, pas moins de 418 microfinances étaient autorisées à exercer sur le territoire camerounais, contre 428 en 2021. Soit une baisse de 10 microfinances en glissement annuel.

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