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La phase III passée en revue

C’est à la faveur de la 15ème session du Comité d’Orientation et de Suivi du Contrat de Désendettement et de Développement qui ce tient ce jour à Yaoundé.

Après le vide observé en 2022, les membres du Comité d’orientation et de suivi du C2D se retrouvent ce jour à Yaoundé dans le cadre de la 15ème session de cette instance. Co-présidée par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane MEY et l’Ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand, cette session permettra de « présenter aux participants les conclusions de la revue à mi-parcours du 3ème C2D tenue du 14 au 17 novembre 2022 à Yaoundé. Il sera également question lors de cette 15ème session, de passer en revue l’exécution à date du 3èmeC2D », précise la note d’information de la cellule de communication du Secrétariat technique d’appui dédié à l’exécution du C2D (Stade C2D) dont LFA a obtenu copie.

Lors de la revue à mi-parcours effectuée en novembre dernier, les deux parties étaient tombées d’accord sur l’orientation de la troisième phase. Et en termes d’évaluation, les résultats obtenus sont plus que satisfaisants. « C’est le lieu de dire notre satisfaction quant à la qualité de l’investissement, son impact dans le social parce que les populations bénéficiaires en terme de formation, d’éducation, en terme de transformation de qualité de vie, de capacité salariale. Nous avons réussi à faire du C2D un instrument véritable du développement du Cameroun », a indiqué Alamine Ousmane Mey.

Avant cet accord , il convient de rappeler que les deux pays ont signé en février 2022 un premier avenant qui permet au Cameroun de bénéficier du report des échéances de remboursements de sa dette vis-à-vis de la France, prévues en 2020 et 2021, pour un montant global de 197,2 milliards de Fcfa. « L’avenant n°1 du 3ème C2D est la preuve palpable de l’engagement réaffirmé par la France à l’égard du Cameroun. Il est également l’expression éloquente de la souplesse et la flexibilité de cet instrument qu’est le C2D, ancrage essentiel de l’excellence des relations entre nos deux pays », avait indiqué Alamine Ousmane Mey. Et d’ajouter : « à travers les ajustements consentis, notre pays pourra continuer sereinement sa marche vers l’émergence à l’horizon 2035, tout en réalisant les objectifs de la SND30, à savoir et à titre principal une transformation structurelle de l’économie nationale ». Il convient de rappeler que le Covid-19 a engendré une baisse drastique de l’activité économique mettant en mal les performances des pays à faibles revenus. Une situation face à laquelle la France, qui a pris en considération les risques d’une nouvelle crise et d’un endettement, a préconisé des mesures de soutien. Elle a ainsi soutenu l’initiative salvatrice de suspension de service de la dette, et appuyé la mise en place d’un cadre commun de restructuration de la dette des pays en difficulté.

Evaluée à 401 milliards de Fcfa sur une durée de huit ans comme les deux précédentes, le 3ème C2D parie sur la croissance et la création d’emplois. Il porte à 960 milliards de Fcfa, l’enveloppe globale du C2D en faveur du Cameroun. Qualifié de C2D de maturité, il met l’accent sur des secteurs comme l’agriculture et le développement rural, les infrastructures et les aménagements urbains. Le troisième C2D devra aussi permettre d’impulser une dynamique de modernité aux régions périphériques. Une attention particulière sera portée aux populations notamment aux jeunes et aux régions vulnérables du Cameroun.

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