Le président Joe Biden a fait de très fortes déclarations à l’endroit de l’Afrique. Il est tout à fait heureux que les États-Unis n’aient pas réinventé la roue. Ils ont pris comme socle de notre partenariat l’agenda 2063 de l’Union africaine autour de l’Afrique que nous voulons. Cela fait que les États-Unis se placent dans les priorités et dans le chemin qui porte les intérêts prioritaires de l’Afrique. Il faut s’en féliciter. Maintenant, en termes de mesures, il a annoncé 55 milliards de dollars, c’est quand même un grand pactole. (…) Ces 55 milliards, ce n’est pas quelque chose qu’on va se partager. Mais c’est un levier qui nous permettra d’obtenir des financements beaucoup plus conséquents. Et je pense qu’effectivement,
Paroles et actes
Louis Paul Motaze, ministre des Finances du Cameroun, sur l’impact du blanchiment des capitaux sur l’économie camerounaise, In Défis Actuels.
Les conséquences néfastes du blanchiment des capitaux sur notre économie et notre système financier me semblent facilement compréhensibles. Mais permettez-moi de relever plus particulièrement les conséquences graves du financement du terrorisme qui menace la stabilité et la sécurité de notre pays. Nous vivons tous, de façon suffisamment regrettable et déplorable ces conséquences avec les incursions de Boko Haram dans la partie septentrionale, les graves exactions commisses par les sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ou encore le climat d'insécurité installé dans la région de l'Est par les groupes rebelles venant de la RCA. A côté de la nécessité de préserver l'économie nationale, d'assurer l'intégrité du circuit économique, de garantir la réputation, la transparence et la crédibilité de