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Gabon: Deux nouvelles zones économiques spéciales bientôt opérationnelles

D’autres annonces ont également été faites par le président Ali Bongo dans son discours de fin d’année, allant dans le sens de l’amélioration dans les secteurs des transports, l’éducation, la création d’emplois et la protection de l’environnement.

Comme à l’accoutumée, le président Ali Bongo Ondimba s’est exprimé le 31 décembre dernier dans le cadre de son traditionnel discours de fin d’année. Outre les vœux de l’année 2023 adressés à son peuple, le chef de l’Etat gabonais a saisi cette occasion idoine de dresser le bilan jugé « i » des réalisations accomplies en 2022, et de faire des projections pour la nouvelle année.

Ainsi, en termes de perspectives, Ali Bongo a fait de grandes annonces sur le plan économique. S’appuyant sur l’expérience de la Zone économique spéciale de Nkok qu’il a qualifiée de « succès » si l’on tient compte des près de 10.000 emplois créés, ainsi que des centaines d’entreprises sans oublier l’attrait de 1 235 milliards de Fcfa d’investissements directs étranger, le chef de l’Etat gabonais a annoncé cette année l’opérationnalisation pour bientôt de deux autres zones du même type : notamment à Ikolo dans le Moyen-Ogooué et à Mpassa-Lebombi dans le Haut-Ogooueì, auxquelles s’ajouteront cinq Zones agricoles à forte productivité, les ZAP.

Aussi, en matière de lutte contre le chômage, 800 emplois supplémentaires seront créés d’ici le troisième trimestre 2023, auxquels viendront s’ajouter presqu’autant d’emplois indirects grâce au projet industriel de Belinga qui génère déjà près d’une centaine d’emplois directs.

LE SECTEUR DES TRANSPORTS EN EFFERVESCENCE

L’on devrait connaitre des avancées majeures au Gabon cette année dans le domaine des transports En effet, Ali Bongo annoncé dans son discours à la nation la construction des kilomètres supplémentaires de routes, notamment des routes départementales, qui permettront de désenclaver l’intérieur du Gabon. Dans le même registre, plusieurs aéroports provinciaux dont celui d’Oyem, vont rouvrir progressivement.

OUVERTURE DE NOUVEAUX ETABLISSEMENTS PRIMAIRES ET SUPERIEURS

Et précisément dans le secteur de l’éducation, il a annoncé ma création de 23.000 nouvelles places dans les établissements primaires. L’enseignement supérieur ne sera pas en reste puisque de nouveaux établissements ouvriront leurs portes à l’instar des écoles provinciales de formation et d’actions sanitaires et sociales de Mouila et Makokou, l’Université des sciences et techniques de la santé d’Okala, l’Université des sciences de l’éducation du Cap Estérias, ou encore l’Université de Port-Gentil. Dans le même registre, une bibliothèque en ligne, riche de plus de 80.000 ouvrages et accessible à tous les étudiants et enseignants des universités publiques du Gabon verra le jour.

Toujours dans le domaine social, le chef de l’Etat a indiqué que son gouvernement entend intensifier la fourniture en eau et en électricité dans le pays. Des actions similaires seront entreprises dans le secteur de la santé où l’on verra encore la construction ou la réhabilitation construire des centres de santé, ainsi que l’amélioration de la fourniture de médicaments. La sécurité sociale ne sera pas en reste puisque le président de la République a annoncé l’intégration de 5000 nouveaux retraités supplémentaires dans les fichiers de l’Etat. « Les arrières de pensions de retraite seront intégralement réglés dès ce mois de janvier. De même, au cours du 1er semestre 2023, ceux des prestations familiales parmi lesquels les indemnités journalières de maternité qui se chiffrent à 2 milliards Fcfa », a encore fait savoir Ali Bongo. Et pour clôturer ce volet social, ce dernier a annoncé l’intensification de la lutte contre la corruption.

DES FINANCEMENTS POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Réputé très actif en matière de préservation de l’environnement, le Gabon entend au cours de l’année 2023 capter d’importants financements grâce à la certification de ses crédits-carbone, considérés comme me nouvel or vert. En effet, dès cette année, le pays va percevoir en contrepartie de ses actions de protection de la forêt, des fonds qui seront directement affecté à la lutte contre le conflit Homme-Faune. « Cet argent servira notamment à approvisionner le fonds de compensation des victimes des éléphants. Dans les mois prochains, 1.500 compatriotes bénéficieront des premières indemnisations. Toujours afin d’aider ces communautés villageoises, après les 55.000 hectares de terre qui leur ont été octroyés en 2022 pour qu’elles tirent profit de la forêt, 350.000 hectares supplémentaires leur seront réservés et distribués sous forme de forêts communautaires », a précisé le président Bongo.

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