Le régulateur évalue la conformité des activités de certaines de ces institutions financières. depuis quelques semaines, la Commission bancaire des Etats de l’Afrique centrale (Cobac) fait des missions d’évaluation dans les établissements de microfinance (EMF). Cette tâche consiste à évaluer l’application de la nouvelle réglementation Cobac. « Avant de procéder à cette mission d’évaluation, le régulateur fait à l’avance des observations sur les activités de l’EMF, il établit des injonctions pour que les EMF appliquent ce qui doit être fait. Et, après il vérifie si cela est fait », explique un cadre d’un EMF dont le siège est à Douala. Pour la Cobac, il est question de se conformer aux mesures d’adaptation de la réglementation prudentielle édictées par le régulateur, dans le
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Les créances en souffrance des EMF atteignent la barre de 33%
Selon un rapport de la Beac, le Cameroun a été le principal contributeur de ce taux en 2022. Dans le rapport annuel 2022 de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), les créances en souffrance des Etablissements de microfinance de la Cemac ont enregistré une croissance de 33%, passant de 109,6 milliards Fcfa en décembre 2021 à 146,2 milliards Fcfa en décembre 2022. D’après ledit document, le Cameroun a été le principal contributeur à la formation de cet agrégat, avec une part relative de 86%. Le Gabon et le Congo y ont contribué à hauteur de 7% et 5% respectivement. Les créances en souffrance se décomposent en créances impayées (24,0 milliards, soit 17 % de l’encours des créances en souffrance),
Le ministère des Finances à la rencontre des responsables d’EMF
Les échanges prévus du 7 au 8 juin 2023 à Douala porteront entre autres sur les options stratégiques et opérationnelles en relation avec la structuration et l’organisation de la profession, ainsi que les attentes de la réglementation. Au regard des difficultés que traversent le secteur de la microfinance, les responsables d’Etablissements de microfinance (EMF) avaient sollicité une rencontre avec l’autorité de tutelle au Cameroun, à savoir le ministère des Finances (Minfi). Ainsi, la réunion de concertation prévue à Douala au Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) du 7 au 8 Juin 2023, est une réponse du Minfi aux doléances de ces acteurs. La rencontre qui réunira les EMF des trois catégories est axée sur les options stratégiques et opérationnelles en relation avec la
Cec Prom Mature au service des femmes entrepreneures
L’EMF met à la disposition de sa clientèle des produits et services adaptés et personnalisés pour les aider à atteindre leurs objectifs. La Coopérative d'épargne et de crédit des promotrices matures (Cec-Prom Mature) est depuis plusieurs années orientée sur l’amélioration des conditions de vie. Aujourd’hui encore, la mission de cet établissement de microfinance (EMF) qui comprend plus de 6000 membres n’a pas changé. C’est une structure de microfinance essentiellement réservée aux femmes. Cec-Prom Mature qui a obtenu lors de la dernière édition d’Itimac (Initiative pour la transparence dans l’industrie de la microfinance) la palme d’argent en inclusion financière, se veut être l’un des premiers vecteurs d’amélioration des conditions de vie des femmes de toutes les couches sociales et de leur famille. Ceci
Le taux de sinistralité du portefeuille des EMF camerounais dépasse 25%
Plusieurs raisons justifient ce taux, l’incompétence de certains acteurs de la microfinance, l’indélicatesse des débiteurs, la durée des procédures judiciaires, etc. D’après la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac), le taux d’impayés dans les institutions financières de la zone Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avoisine 15%. Au Cameroun, le ministère des Finances (Minfi) soutient par ailleurs que le taux de sinistralité du portefeuille de crédit des Etablissements de microfinance (EMF) tourne autour de 30% pour un niveau acceptable de 10%. Une situation qui laisse croire que les EMF locaux rencontrent énormément de difficultés pour recouvrir leurs créances. Selon Alphonse Onguené, Directeur général de la Nouvelle Financière africaine (Nofia) SA, cette situation se justifie par l’indélicatesse des débiteurs, la faiblesse
Le Minfi relance le débat sur le fonds de refinancement des EMF
La problématique était au coeur d'un atelier de formation organisé à cet effet le 15 juin 2021 à Douala. Le débat autour du Fonds de refinancement des Etablissements de microfinance (EMF) du Cameroun ne date pas d’aujourd’hui. Cela fait déjà plusieurs années, que les patrons de microfinance du Cameroun tentent de convaincre le gouvernement camerounais, à travers le Ministère des Finances, pour mettre en place un fonds de refinancement pour les EMF. Plus proches de la population, ceux-ci pensent qu’il est indispensable de leur accorder des financements nécessaires, pour répondre aux attentes de leur clientèle de plus en plus nombreuse. Avec la crise sécuritaire au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso) ainsi que la pandémie à Coronavirus (Covid-19) qui a eu un impact
Les EMF déplorent les délais trop courts
Certains responsables de ces établissements financiers disent n'avoir pas eu assez de temps pour répondre à l'avis à manifestation d'intérêt lancé par le gouvernement. Lundi 19 avril 2021, bon nombre de patrons des Etablissements de microfinance (EMF) et de banques ont pris connaissance de l’avis à manifestation d’intérêt pour la sélection des institutions financières en vue d’un partenariat pour la mise en oeuvre du Fonds de relance économique au profit du secteur productif (Cas-Covid) en procédure d’urgence. L’avis lancé par le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) et rendu public dans le quotidien national bilingue, Cameroun tribune, a suscité bien évidement l’intérêt de plusieurs établissements financiers. Seul hic, le délai de dépôt de candidatures est